Patrick Martin a déclaré la semaine dernière que son mouvement était « prêt à discuter d’une hausse de l’impôt sur les sociétés » à condition notamment que l’Etat fasse des efforts d’économies « beaucoup plus importants » que ce qu’il demanderait aux entreprises.
Le président du Medef, Patrick Martin, a écrit lundi à Michel Barnier pour énumérer les économies, s’élevant à « plus de 30 milliards d’euros », qui devraient être « envisagées » avant d’augmenter les impôts des entreprises et des particuliers, comme un renforcement de la lutte contre fraude sociale. « A la veille de votre déclaration de politique générale, j’ai souhaité exprimer nos inquiétudes sur la situation économique et budgétaire et partager avec vous nos propositions contribuant à une réduction durable des dépenses publiques », écrit Patrick Martin dans une lettre au chef du gouvernement.
Il a déclaré la semaine dernière à la presse que son mouvement était « prêt à discuter d’une hausse des impôts sur les entreprises », que le Premier ministre a dit ne pas exclure pour les plus grandes d’entre elles, à la double condition que l’Etat fasse des efforts d’économies « beaucoup ». plus grande » que ce qu’elle demanderait aux entreprises, et que la contribution de ces dernières « n’arrête pas la dynamique d’investissement et de création d’emplois ».
La lettre envoyée lundi détaille les efforts à « considérer » avant « toute réflexion sur une quelconque augmentation de fiscalité ». Il est rédigé sur un ton très solennel qui souligne plus fortement que la semaine dernière que le Medef y voit un préalable. Patrick Martin prône ainsi un renforcement de la lutte contre la fraude sociale, estimé par le Haut Conseil pour le financement de la protection sociale à 13 milliards d’euros annuels. A cet effet, le Medef préconise « une meilleure coordination entre les différentes organisations sociales » et un renforcement des contrôles.
Le dirigeant souligne également l’existence de 438 organismes publics représentant « 81 milliards d’euros de dépenses », jugeant « impératif d’envisager les fusions, mutualisations et externalisations » de ces opérateurs de l’Etat, pour générer 3 milliards d’économies. , selon les calculs du cabinet EY. Il estime que 800 millions d’euros pourraient être économisés par an en réformant le système social des frontaliers qui perçoivent actuellement des allocations chômage en France tout en cotisant dans le pays où ils travaillent.
Le président du Medef cite aussi les 12 milliards d’euros qui, selon EY, pourraient être économisés en « finalisant la transformation numérique des administrations publiques ». Il appelle également à « maîtriser l’absentéisme dans la fonction publique », plus fréquent que dans le secteur privé, suggérant le maintien d’un jour de carence et d’un taux de remplacement limité à 90% dans ce secteur. Il appelle enfin à la reprise « immédiate » des chantiers de simplification et de transposition.
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