le président du Crédit Mutuel "prudent" au sujet d'une forte baisse des taux
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le président du Crédit Mutuel « prudent » au sujet d’une forte baisse des taux

le président du Crédit Mutuel « prudent » au sujet d’une forte baisse des taux

Invité de Good Morning Business, Daniel Baal rappelle que même si les taux des crédits immobiliers ont sensiblement augmenté ces deux dernières années, ils sont restés à des « niveaux raisonnables » par rapport à ceux d’il y a dix ans.

Comme d’autres banques, le Crédit Mutuel observe une amélioration de la situation immobilière. « On voit que sur les marchés, les taux se stabilisent voire se relâchent, y compris sur les prêts que nous accordons à la clientèle, notamment les prêts immobiliers, note Daniel Baal, le président du réseau bancaire. Le fait que la BCE ait réussi à freiner l’inflation est une bonne chose et le fait qu’elle permette une baisse des taux est une bonne nouvelle pour l’économie et pour tous les agents économiques, qu’ils soient particuliers, entreprises ou professionnels. »

« Cela permettra à nouveau de s’endetter plus facilement et davantage, c’est un élément très important pour la croissance. »

La résistance des prix du neuf stabilise ceux des biens anciens

Concrètement, Daniel Baal confirme que les taux des prêts immobiliers sont effectivement inférieurs à ceux pratiqués il y a quelques mois. Il refuse cependant d’être excessivement optimiste quant à leur évolution future : « Je pense qu’ils vont encore baisser mais je serais prudent en disant qu’ils vont baisser fortement car même si les taux ont fortement augmenté ces dernières années, ils sont restés à des niveaux raisonnables. par rapport à ce que nous avons vécu il y a cinq ou dix ans. »

« Le fait qu’elles baissent un peu redonne un peu de confiance et donne plus de pouvoir d’achat car les mensualités diminuent. »

Selon le président du Crédit Mutuel, le problème réside davantage dans le marché immobilier à proprement parler où les prix des marchandises n’ont pas suffisamment baissé. « Nous sommes dans une contrainte où l’immobilier neuf ne peut pas baisser car les coûts de production ont augmenté de manière significative ces trois dernières années et cela stabilise les prix de l’ancien », souligne-t-il, tout en se disant « assez confiant » dans la perspective d’une reprise progressive. redémarrage de l’activité. « Nous avons connu un emballement des prix, la baisse n’a pas été très forte mais cela ne veut pas dire qu’il va y avoir une hausse significative des prix tout de suite », ajoute-t-il.

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