La troisième étape du Tour de Pologne a été marquée ce mercredi par une grave chute du Français Nicolas Debeaumarché. Dans la foulée, Richard Plugge, le manager de Visma-Lease a Bike, a fustigé la restriction des oreillettes sur la course, de quoi provoquer la réaction de David Lappartient, le président de l’UCI.
Un test qui fait beaucoup parler. Sur le Tour de Pologne, l’une des courses de niveau World Tour inscrites au calendrier, l’Union cycliste internationale (UCI) a décidé de limiter l’utilisation des oreillettes. Lors de la troisième étape ce mercredi, seuls deux coureurs par équipe étaient autorisés à utiliser la radio, faisant office de lien avec le directeur sportif. « C’était le chaos aujourd’hui (mercredi), sans les oreillettes », dénonce Richard Plugge, le patron de la puissante Visma-Lease a Bike.
Présent dans l’échappée, Nicolas Debeaumarché (Cofidis) a été victime d’une grosse chute. D’autres coureurs sont également tombés dans le peloton, au même endroit, quelques instants plus tard. Selon le témoignage de plusieurs acteurs, la chute aurait pu être évitée dans le peloton si les coureurs de tête avaient pu prévenir du danger. Dans un premier temps, l’UCI souhaitait savoir si l’absence d’oreillettes pouvait garantir une meilleure sécurité des coureurs en compétition, tout en favorisant le spectacle.
La direction de course n’a pas signalé la chute de Nicolas Debeaumarché et l’absence d’écouteurs réduit donc la possibilité qu’un autre coureur puisse rapidement alerter un directeur sportif. « L’UCI ne peut pas continuer avec cette interdiction », a insisté Plugge. « Cela transforme la course en une farce complète, comme on l’a vu aux Jeux Olympiques, où les coureurs ne peuvent pas appeler leur voiture d’assistance pour obtenir une aide de base en cas de problème mécanique. J’espère que personne n’a été trop gravement blessé aujourd’hui. »
Après son crash, Nicolas Debeaumarché a mis plusieurs secondes à être soigné. Le Français a finalement souffert de fractures vertébrales. L’image était inquiétante, surtout dans une course marquée en 2019 par la mort du Belge Bjorg Lambrecht.
« Richard, tu es pris en flagrant délit de fake news », lui a rétorqué le Français David Lappartient, président de l’UCI. « Les accidents d’aujourd’hui au Tour de Pologne n’ont rien à voir avec l’absence d’écouteurs et tu le sais. Les coureurs ont été traités selon les normes. Notre priorité à l’UCI, c’est la sécurité. Tu veux garder les écouteurs pour donner des consignes, pas pour la sécurité. Prends tes responsabilités ! Continuons à travailler ensemble ! »
Depuis le 1er août, l’UCI a mis en place une série de mesures pour répondre aux problèmes de sécurité dans le peloton. Le début de saison a été marqué par de nombreuses chutes collectives. Au-delà de la restriction des oreillettes, des cartons jaunes sont désormais donnés aux coureurs en cas de comportement dangereux notamment, pouvant ensuite entraîner des sanctions.
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