Le président de la HATVP, Didier Migaud, « se retirera » si sa propre déclaration d’intérêts est examinée

Une annonce du gouvernement de Michel Barnier ce samedi est considérée comme «probable » par une source au sommet de l’exécutif, à condition que les contrôles menés par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) se déroulent sans heurts. A la demande du président de la République, cet organisme créé sous le quinquennat de François Hollande peut examiner si les personnalités sur le point d’être nommées ministres ont rempli leurs obligations déclaratives et alerter sur d’éventuels conflits d’intérêts. « La réponse à la demande de transmission d’informations – et non de contrôle – de la Haute Autorité intervient dans un délai de quelques heures à un ou deux jours et repose sur un principe de confidentialité particulièrement strict.« , explique l’autorité à Figaro.

Problème : l’ancien député socialiste Didier Migaud, qui préside la HATVP, est cité parmi les futurs ministres de plein droit. Qui assure donc la « transparence » de ceux qui sont censés contrôler…