Directement visé par une motion de censure qui lui a été adressée ce matin en amont de la réunion d’un Comité directeur exceptionnel qu’il précise avoir convoqué – ce que démentent Patrick Buisson et Alain Doucet qui affirment en être l’initiateur -, motion relayée par la presse, le président de la FFR, Florian Grill, s’est dit « embarrassé et surpris » par cet envoi » avant même la réunion, (…) motion rendue publique à la presse avant l’ouverture de la session. (…) Avant même que mes équipes et moi-même puissions prendre la parole, il avait été décidé qu’aucun crédit ne serait accordé aux réponses fournies ! « , a-t-il écrit dans un communiqué publié à 17h30 sur Facebook.
Un membre de l’opposition, en l’occurrence Antoine Martinez, a même demandé lors de cette réunion, qui a débuté à 9 heures et s’est terminée à 12h30, que Florian Grill démissionne, suite aux affaires Jaminet, Jegou-Auradou et Narjissi. Avec la charge émotionnelle des drames de cet été, réagissant aussi en tant que père, je l’avoue, Florian Grill répond à ceci : que certains élus autour de moi, comme moi-même, ont bien sûr envisagé cette option. » Mais ce n’était qu’une option.
Le reste du communiqué est clair : « J’ai décidé de mener jusqu’au bout la mission qui m’a été confiée par les électeurs de la Fédération. (…) J’ai estimé qu’il ne tenait qu’à moi de ne pas affaiblir notre institution en imposant une vacance à la présidence qui aurait généré une instabilité importante, et alors qu’une élection est prévue dans quelques semaines. »
Le président de la FFR a ajouté qu’il maintenait l’organisation de « ce que la presse a appelé les États généraux du 29 août pour donner un cadre à la future tournée d’automne et ne pas attendre le 19 octobre, date des élections, pour la fixer, alors que la tournée a lieu à partir de novembre. »