Les nouvelles les plus importantes de la journée

le président de la commission des Finances du Sénat donne la conférence à Bruno Le Maire

le président de la commission des Finances du Sénat donne la conférence à Bruno Le Maire

 » data-script= »https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js » >

Auditionné au Sénat ce jeudi sur la dégradation des finances publiques, le ministre de l’Économie et des Finances a été critiqué par Claude Raynal.

Bruno Le Maire fait la leçon au Sénat. Entendu ce jeudi dans le cadre de la mission d’information sur la dégradation des finances publiques, le ministre de l’Economie et des Finances a été confronté à ses déclarations passées de Claude Raynal. « Je vous raconte vos phrases, il y en a des milliers : « ce projet de loi de finances garantit un déficit de 4,4 % pour 2024, et nous le garderons, nous avons toujours gardé nos objectifs », etc.a rappelé le président (PS) de la commission des Finances du Sénat.

Et d’ajouter : « C’est extrêmement péremptoire, et nous devons changer ce ton péremptoire. Il faut le changer, car vous nous avez donné toutes les raisons de montrer que justement, sur ces questions, nous ne pouvons pas être péremptoires. Il y a trop de choses qui échappent au ministre des Finances. D’une certaine manière, la croissance exacte est liée à un environnement, ce n’est pas la France seule qui décide de sa croissance.

Quelques minutes plus tard, Bruno Le Maire répondait à Claude Raynal, affirmant ne pas avoir « Je n’ai jamais aimé les gens péremptoires ». « Je considère qu’il n’est pas péremptoire de défendre votre budget, cela fait partie de mes fonctions de ministre des Finances », a-t-il estimé. Et pour prendre l’exemple de la croissance en 2023 : « Depuis un an et demi, on m’explique que la France sera en récession en 2023. (…) Nous le faisons. Croissance de 0,9% très proche des prévisions du gouvernement, donc je pense que c’est le rôle du ministre de l’Economie et des Finances de défendre cette position positive, et ce n’est pas être péremptoire, c’est croire en son pays. »

Quitter la version mobile