Le président algérien dénonce le « climat délétère » entre l’Algérie et la France. Abdelmadjid Tebboune juge que les deux pays doivent reprendre le dialogue, une fois qu’Emmanuel Macron a clairement exprimé le souhait, dans une interview avec le journal Avis.
«Le climat est délétère. Nous perdons du temps avec le président Macron « , a déclaré le chef de l’État, disant qu’il voulait éviter une » séparation qui deviendrait irréparable « , dans cette interview publiée en ligne dimanche. » Rien ne progresse plus sinon les relations commerciales. Le dialogue politique est Presque interrompu « , a-t-il ajouté, regrettant » chaque jour des déclarations hostiles « des politiciens.
Besoin de reprendre le dialogue
Les deux pays ont été plongés dans une crise diplomatique profonde depuis l’annonce fin juillet par Paris de soutien au plan d’autonomie marocain au Sahara occidental, territoire avec un statut non défini à l’ONU et au théâtre d’un conflit pour un demi-a – Siècle entre le Maroc et les séparatistes Saharawi du Front Polisario, soutenus par Alger. Les différends entre les deux pays ont constamment sorti.
Face à la détérioration des relations, le président algérien dit qu’il est « totalement d’accord » avec la nécessité de reprendre le dialogue, mentionné en particulier par le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot.
Pourtant, il faudrait des déclarations politiques solides en ce sens, selon lui, « que le président français, les intellectuels, les partisans de la relation puissent faire entendre leur voix ». «Ce n’est pas à moi de les faire. Pour moi, la République française est d’abord son président », ajoute-t-il sans plus de détails.
Boualem Sansal sera « jugé »
Interrogé sur le cas de l’écrivain Boualem Sansal, la critique du pouvoir algérien incarcéré depuis la mi-novembre, Abdelmadjid Tebboune juge que ce « n’est pas un problème algérien. C’est un problème pour ceux qui l’ont créé (…) d’autres cas de binational ont Pas élevé autant de solidarité « .
Si l’écrivain, qui a obtenu la nationalité française, ne pouvait pas bénéficier d’une visite consulaire, le président algérien juge qu’il est « le premier de l’Algérie ». «Il est pris en charge par les médecins et sera jugé dans le délai de procès. Il peut régulièrement appeler sa femme et sa fille « , a-t-il déclaré.