Une incapacité de travail de plus de huit jours a été établie pour ces deux femmes, Amandine B. et Irma Paola R., suite à ces violences.
Contrôle judiciaire depuis mars
Le présentateur, qui nie les accusations portées contre lui, est sous contrôle judiciaire depuis mars. Lors de sa garde à vue, Stéphane Plaza avait alors « clairement redit qu’il n’était pas violent, ne l’avait pas été et ne le serait jamais », avaient réagi à l’époque ses avocats, Hélène Plumet et Carlo Alberto Brusa.
« Au vu de l’enquête menée et des pièces du dossier, Stéphane Plaza reste totalement confiant » et « attend sereinement son audition pour confirmer son innocence et se concentre sur son travail », ont-ils indiqué.
Le présentateur lui-même avait assuré en décembre sur Instagram qu’il « avait la conscience tranquille ».
Humiliations et menaces
Les accusations contre Stéphane Plaza ont débuté en septembre 2023, avec la publication par Mediapart des témoignages de trois anciens partenaires, qui dénonçaient « des humiliations, des menaces, des violences verbales et, pour deux d’entre eux, des violences physiques ». Le site d’investigation évoquait également des « comportements problématiques » de la part de l’animateur dans le cadre professionnel.
Les avocats de M. Plaza ont depuis annoncé leur intention de porter plainte contre le journaliste qui a mené l’enquête.
Le parquet a ouvert une enquête pour violences conjugales en octobre 2023, après avoir reçu des lettres de deux ex-partenaires de M. Plaza « alléguant des violences commises pendant la relation ».
M6 attend la décision du tribunal
D’abord agent immobilier, Stéphane Plaza devient une star du petit écran lorsque M6 le propulse en 2006 à la tête de l’émission « Recherche d’appartement ou de maison » puis « Maison à vendre » (2007) et « Chasseurs d’appart' » (2015).
Le patron sortant de M6 Nicolas de Tavernost (il a depuis rejoint le pôle médias de CMA CGM) avait assuré que la chaîne prendrait ses « responsabilités » vis-à-vis de Stéphane Plaza, en fonction de la décision du tribunal. « Sur le plan professionnel, il n’y a aucun reproche qui puisse justifier sa mise à l’écart, c’est clair et simple », avait assuré M. de Tavernost en avril.
