Le chef du gouvernement sénégalais a réagi lundi à un discours du chef de l’Etat français pour affirmer qu' »aucune discussion ou négociation n’a eu lieu » entre Paris et Dakar sur le retrait des militaires tricoles.
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Le discours d’Emmanuel Macron aux ambassadeurs a provoqué un couac entre Paris et Dakar, lundi 6 janvier 2025. Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a contesté que le retrait annoncé des soldats français de son pays aurait donné lieu à des négociations entre Paris et Dakar, et s’est inscrit en faux avec virulence contre des propos du président Emmanuel Macron sur l’engagement militaire français en Afrique.
Ousmane Sonko a qualifié sur X de « totalement erronée » l’affirmation selon laquelle le départ annoncé des quelques centaines de soldats français ferait suite à une proposition de la France qui aurait laissé aux pays concernés par une réorganisation de la présence militaire française la primeur d’annoncer de tels retraits. « Aucune discussion ou négociation n’a eu lieu à ce jour et la décision prise par le Sénégal découle de sa seule volonté, en tant que pays libre, indépendant et souverain », écrit le Premier ministre sénégalais, dont le pays a annoncé ces dernières semaines la fin en 2025 de toute présence militaire française et étrangère sur le sol national.
« Nous avons proposé aux chefs d’État africains de réorganiser notre présence. Comme on est très polis, on leur a laissé la primauté de l’annonce », a déclaré Emmanuel Macron lundi lors de la conférence des ambassadeurs et ambassadrices en évoquant le retrait militaire français, généralement forcé, d’un certain nombre de pays africains ces dernières années.
Ousmane Sonko, grand pourfendeur de la présence française dans son pays avant son accession au pouvoir en 2024, a aussi apporté un contredit cinglant aux déclarations du président français fustigeant « l’ingratitude » de dirigeants africains qui ne seraient plus à la tête de pays souverains sans le déploiement de l’armée française.
« La France n’a ni la capacité ni la légitimité pour assurer à l’Afrique sa sécurité et sa souveraineté. Bien au contraire, elle a souvent contribué à déstabiliser certains pays africains comme la Libye avec des conséquences désastreuses notées sur la stabilité et la sécurité du Sahel », a répliqué Ousmane Sonko.
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