Suite aux violences urbaines survenues en Guadeloupe depuis le 18 septembre 2024, la préfecture a instauré un couvre-feu pour les mineurs dans certains quartiers de Pointe-à-Pitre, des Abymes, du Gosier et de Sainte-Rose. Cet arrêté préfectoral interdit la circulation des mineurs non accompagnés entre 22 heures et 5 heures du matin à compter du 23 septembre.
Suite aux violences urbaines qui ont éclaté en Guadeloupe depuis la nuit du 18 septembre 2024, la préfecture a pris des mesures exceptionnelles.
Ainsi, face aux troubles qui secouent plusieurs secteurs des communes de Pointe-à-Pitre, des Abymes, du Gosier et de Sainte-Rose, un couvre-feu pour les mineurs a été instauré.
Cette décision, officialisée par arrêté préfectoral, interdit la circulation des mineurs non accompagnés d’un majeur sur la voie publique entre 22 heures et 5 heures du matin à compter de ce lundi 23 septembre.
Le couvre-feu concerne spécifiquement certains quartiers des communes les plus touchées par les violences :
Ces zones ont été le théâtre d’incidents répétés, notamment des émeutes, des barrages routiers, des incendies de radars et des attaques contre les forces de l’ordre. Des cas de racket et de pillage de commerces ont également été signalés, ce qui a conduit les autorités à renforcer les mesures de sécurité.
Depuis le début des événements, les forces de sécurité intérieure ont dû faire face à des situations dangereuses. Les gendarmes et policiers présents dans les zones touchées ont été la cible de jets de pierres et de cocktails Molotov, indique la préfecture.
À Sainte-Rose, des barrages enflammés étaient érigés chaque nuit et des magasins étaient pillés.
À Pointe-à-Pitre, des individus ont incendié des véhicules et endommagé du mobilier urbain, tandis qu’aux Abymes, des barricades en feu ont obstrué la circulation.
Selon le préfet de région, ces actes de vandalisme et de violences nocturnes prennent de l’ampleur au fil des jours. Ils touchent de plus en plus de mineurs.
Depuis le 18 septembre, plusieurs mineurs, certains très jeunes, ont été interpellés, dont un enfant de seulement 12 ans. Cette participation des plus jeunes aux troubles renforce, pour l’Etat, la nécessité d’agir vite pour protéger non seulement l’ordre public, mais aussi ces jeunes eux-mêmes, exposés à des risques évidents pour leur sécurité.
Le couvre-feu, effectif à partir de ce lundi soir (23 septembre 2024) à 22 heures et jusqu’au 28 septembre 2024 à 5 heures du matin, vise à limiter les déplacements et le stationnement des mineurs non accompagnés dans les quartiers concernés.
En cas de non-respect de cette mesure, les jeunes seront remis à leurs parents ou tuteurs, et pourront faire l’objet de mesures éducatives, précise l’arrêté préfectoral. Toute violation de cette décision pourra également entraîner des sanctions pénales.
Bien que temporaire, cette mesure pourrait être prolongée si les violences persistent. Le préfet a appelé à la responsabilité des familles et à la collaboration de tous pour rétablir l’ordre sur l’île.
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