Le préfet de Charente-Maritime dénonce une « flambée de violences »
Des affrontements entre militants radicaux et forces de l’ordre ont eu lieu samedi à La Rochelle lors de la deuxième journée de manifestations contre les « bassins », réserves d’irrigation contestées.
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« La Rochelle n’est pas une ville habituée à cette vague de violence »a dénoncé le préfet de Charente-Maritime, Brice Blondel, auprès de France Bleu La Rochelle, samedi 20 juillet. Des affrontements entre militants radicaux et forces de l’ordre ont eu lieu à La Rochelle lors de la deuxième journée de manifestations contre les « bassins », réserves d’irrigation contestées.
« Le fait que nous nous en soyons sortis avec une jambe blessée du côté des policiers et trois urgences relatives du côté des manifestants, nous pouvons nous en réjouir »selon lui. « Nous pouvons nous réjouir qu’il n’y ait pas eu de victimes plus graves compte tenu de la violence avec laquelle s’est déroulée cette manifestation. »il ajoute.
« Il y avait 5 000 manifestants, dont 400 radicaux extrêmement déterminés. »a déclaré le préfet. « Ils ne sont pas venus manifester leurs convictions, mais se battre avec la police et endommager des biens privés et du mobilier urbain. » « Les auteurs de ces violences sont des individus radicaux, dont beaucoup viennent de l’étranger, des Italiens, des Belges, des Allemands, qui sont venus avec une seule intention : causer des dommages », assure Brice Blondel.
L’un des deux cortèges se dirigeant vers le port commercial, dans lequel se trouvaient 400 « blocs noirs » Selon les autorités, les manifestants ont fait demi-tour et se sont dispersés après une charge des gendarmes. Une course-poursuite s’est alors engagée entre manifestants et forces de l’ordre, avec jets de projectiles et tirs de grenades lacrymogènes.