« Le préalable reste absolument le retrait du texte », assène Marcellin Nadeau, député NUPES de Martinique.
Publié
Mise à jour
Durée de la vidéo : 4 minutes
Emmanuel Macron a annoncé son départ pour la Nouvelle-Calédonie dans la soirée du mardi 21 mai. Réaction, dans le JT du 13/11, de Marcellin Nadeau, député NUPES de Martinique.
« Il a fallu attendre longtemps la décision de porter le dossier calédonien à un niveau supérieur à celui de M. Darmanin. (…) On dira tant mieux”observe Marcellin Nadeau, député NUPES de Martinique, qui émet quelques réserves. « Je ne suis pas convaincu que ce déplacement d’Emmanuel Macron soit de nature à résoudre le problème calédonien, s’il ne respecte pas le préalable que nous avons posé, (…) c’est-à-dire le retrait absolu du projet de loi constitutionnelle, pour permettre un dialogue à renouer »il ajoute.
S’il salue « la mission de conciliation »le député insiste : « le préalable reste absolument le retrait du texte »d’autant plus que la situation est « loin d’un retour à la normale ». « Il faut absolument qu’il y ait cette mission, cette mission, on l’a demandée, poursuit-il. La plupart de ceux qui s’opposaient à la démarche du gouvernement demandaient trois choses : le retrait du texte, (…) que le dossier remonte au niveau du Premier ministre ou pourquoi pas du Président de la République, et troisièmement que il y a une mission de conciliation ». Le principe de la mission étant posé, reste donc « le préalable fondamental »conclut Marcellin Nadeau