Ancien responsable du Fidesz, Magyar – ex-mari de l’ancienne ministre hongroise de la Justice Judit Varga – est désormais connu pour avoir dirigé un vaste mouvement contestataire en Hongrie. Il vise à obtenir environ six sièges au Parlement européen pour son parti Respect et Liberté, selon les projections, et a exprimé son intérêt à rejoindre le groupe PPE au Parlement européen.
En mars, après des semaines d’attaque contre Orbán, Magyar a publié une cassette de son ex-femme Varga incriminant apparemment les membres des plus proches alliés d’Orbán dans un scandale de corruption.
Varga a accusé Magyar de la « faire chanter » et de la « terroriser » pendant plus d’un an. « Une telle personne n’est digne d’aucune sorte de confiance », a-t-elle déclaré, ajoutant qu’elle lui avait donné « un certain nombre de chances de recommencer pendant les terribles années de violence domestique ».
Pendant ce temps, Budapest promeut sa position « anti-guerre », le gouvernement hongrois diffusant de fausses informations affirmant que Weber serait à l’origine d’un prétendu plan de conscription militaire généralisée dans l’UE. C’est quelque chose que le PPE a carrément qualifié de « trompeur ».
« Viktor Orbán diffuse délibérément et à plusieurs reprises de fausses nouvelles pour discréditer ses opposants politiques », a déclaré Weber cette semaine dans une interview au Spiegel. Orbán « n’a toujours pas compris que son comportement antidémocratique ne fait que le plonger encore plus dans l’isolement politique », a déclaré Weber.
