L’ambition était touchante : connecter deux pays dans une sorte de FaceTime géant, sans son certes, mais avec des images diffusées en direct 24h/24. De quoi découvrir sa culture à l’autre bout du monde en montrant par exemple des objets typiques, en échangeant des numéros, en dansant ensemble, ou en se retrouvant en trinquant à distance en fin de journée. Mais non, ça ne s’est évidemment pas passé comme ça entre Dublin et New York. Pourtant, en 2021, le portail n’a connu aucun scandale : tout s’est bien passé entre Vilnius (en Lituanie) et Lublin (en Pologne).
Après avoir dévoilé son portail le 8 mai, Benediktas Gylys a rapidement perdu le contrôle de son installation artistique qui reliait New York à Dublin. En effet, si l’inauguration s’est faite avec politesse, sans désinhibition, avec signes et cœurs de bienvenue, le live stream a très vite dégénéré en majeurs, insultes, films pornographiques, flashs de parties intimes, frottements contre l’écran, et vidéos des attentats du 11 septembre. . C’est allé loin, beaucoup trop loin, surtout auprès d’un jeune public.
Une semaine plus tard, l’artiste lituanien a été contraint de fermer temporairement son portail et Dublin doit trouver des solutions pour éviter tout débordement futur. L’établissement devait s’ouvrir dès juillet à d’autres pays comme la Pologne, le Brésil et la Lituanie. LE Huffington Post rapporte qu’il était également prévu qu’il le reste jusqu’à l’automne 2024. On n’en sait pas plus sur l’avenir de ce portail pour le moment, mais on espère qu’il pourra rouvrir dans de meilleures conditions.