Les risques systémiques liés à la finance de l’ombre sont une nouvelle fois mis en évidence. Dans un rapport publié lundi, le Conseil de stabilité financière (CSF) alerte sur la difficulté de superviser ce secteur et prévient qu’il faudra plus de temps que prévu pour évaluer sa vulnérabilité aux chocs futurs. Le « shadow banking », comme l’appellent les Anglo-Saxons, regroupe en réalité toutes les activités financières non bancaires : gestion d’actifs (notamment hedge funds et fonds monétaires), private equity, assurances, etc. Il rassemble donc des entités très diverses, régulées par de multiples autorités. Ce qui complique leur supervision.
Dans une lettre publiée le même jour, le président du CSF, Klaas Knot – qui est également gouverneur de la banque centrale néerlandaise – a appelé les principaux ministres des Finances et gouverneurs des banques centrales du G20 à poursuivre leur action pour mieux réguler la finance parallèle. Les autorités s’alarment depuis plusieurs années de son importance croissante. Ses acteurs participent au financement de l’économie au même titre que les banques, tout en étant exemptés des lourdes contraintes appliquées à la finance traditionnelle.
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