« Le plus gros faux de l’histoire du sport » : le Real Madrid soutient Kylian Mbappé après des accusations de viol en Suède
Calme au milieu de la tempête : le Real Madrid affiche sa sérénité depuis les révélations de la presse suédoise sur une enquête pour viol visant, selon lui, sa superstar Kylian Mbappé et apporte pour l’instant son soutien au capitaine de l’équipe de France. .
Le club champion d’Europe, qui ne souhaite pas communiquer officiellement sur ce dossier, ne s’inquiète pas outre mesure des conséquences potentielles de ces accusations, qualifiées de « Le plus gros faux de l’histoire du sport » par une source interne.
Seule une courte séquence a momentanément semé la confusion mardi, au milieu d’une journée vécue comme si de rien n’était du côté de la capitale espagnole, lorsque le club madrilène a effacé Mbappé d’une photo publiée dans une campagne promotionnelle auprès de l’équipementier Adidas.
L’épisode photo
Invité à se justifier, le Real a appelé les journalistes qui suivent le club à ne pas s’inquiéter de cet épisode gênant, expliquant que Mbappé ne pouvait finalement pas apparaître sur ces photos en raison d’une clause du contrat qui le lie à son sponsor Nike, concurrent de l’Allemand. marque.
Une explication évidemment plausible mais remise en question par de nombreux internautes, qui soulignent le fait que plusieurs athlètes présents sur les photos publiées par le Real sont également sous contrat avec Nike, comme son coéquipier français Eduardo Camavinga ou le basketteur espagnol Sergio Llull.
A l’entraînement ce mardi
Au milieu de cette tempête médiatique, le capitaine de l’équipe de France, non convoqué, à sa demande, avec les Bleus pour la récente fenêtre internationale afin de se remettre de sa gêne musculaire à la cuisse gauche, fait comme si de rien n’était. était et continue son programme de formation individuelle.
Il a retrouvé certains de ses coéquipiers lors de la séance collective de mardi après-midi. Sur les réseaux sociaux, le club merengue n’a pas manqué de partager nombre de photos et vidéos de l’attaquant français, qui devrait être disponible samedi pour la réception du Celta Vigo lors de la dixième journée de Liga.
Dès lundi, après de premières informations sur l’ouverture d’une enquête pour viol relayées par la presse française, Mbappé a dénoncé un « fausses nouvelles » sur les réseaux sociaux, faisant le lien avec l’audience concernant son différend financier avec le PSG qui s’est tenue mardi à Paris : « Ça devient tellement prévisible, d’entendre regarder comme par hasard ».
Sur fond de bataille judiciaire avec le PSG
C’est à ce moment-là que la presse espagnole, d’abord prudente alors que les premières révélations lancées par le quotidien suédois Aftonbladet commençaient à circuler sur les réseaux sociaux, commença à relayer en temps réel les derniers développements de l’affaire. Cela a notamment été le cas mardi soir, avec les propos de l’avocat de l’attaquant français qui ont été largement repris par les quotidiens sportifs Marca et AS.
Mbappé « n’a pas conscience de l’ampleur de l’effusion médiatique, mais est tout à fait serein et ne comprend pas ce qu’on pourrait lui reprochera assuré Me Marie-Alix Canu-Bernard. Il est stupéfait d’apprendre que cela pourrait le concerner. Il a préféré aller se former et a demandé à mon bureau de ne pas laisser les choses telles quelles, car il est impossible de se laisser calomnier et diffamer de cette manière. C’est pourquoi nous allons porter plainte pour dénonciation calomnieuse. ».
Marca et AS, médias pro-madrilènes qui ont illustré leurs articles sur le sujet avec d’anciennes photos de Mbappé sous le maillot parisien, mettent en avant l’accusation portée par l’attaquant français contre son ancien club depuis lundi. « Mbappé accuse le PSG après le scandale dans un hôtel de Stockholm »a titré Marca, estimant qu’il « insinue que son ancien club est à l’origine de la fuite de fausses informations ». Des propos balayés par le Paris SG qui préfère « ignorez-le et gardez votre classe et votre dignité »comme l’a confié une source proche du club.