Versée par la CAF et la MSA, l’aide personnalisée au logement (APL) est une prestation dont bénéficient chaque mois de nombreux ménages en France. Même les personnes âgées en Ehpad peuvent en bénéficier, à condition de remplir certains critères.
« Vous souhaitez obtenir une aide financière pour réduire le montant de votre loyer (ou de votre redevance si vous êtes résident dans un établissement) ? Vous pouvez bénéficier de l’aide personnalisée au logement (APL) si vous remplissez certaines conditions », peut-on lire sur le site du service public. Par ailleurs, les personnes âgées vivant en Ehpad peuvent bénéficier de l’APL, à condition que l’établissement d’hébergement soit agréé. Autrement dit, l’Ehpad concerné doit avoir signé une convention avec le préfet.
Lorsque cette condition est vérifiée, aucune limite d’âge n’est requise pour percevoir l’APL. Un plafond de ressources doit toutefois être respecté. Les revenus du bénéficiaire potentiel de l’APL sont pris en compte dans le calcul du montant de cette aide, en plus de la localisation de l’EHPAD et du montant du loyer (appelé redevance).
Le plafond de revenus à respecter pour percevoir le montant maximal de l’APL en 2024 est de 5 186 euros pour une personne seule, 7 430 euros pour un couple et 8 862 euros pour un couple avec une personne à charge. Dans le cas d’un couple avec deux personnes à charge, le plafond de revenus requis pour percevoir le montant maximal de l’APL en 2024 est de 9 061 euros. Il passe à 9 408 euros dans le cas d’un couple avec trois personnes à charge. Une fois ce plafond dépassé, le montant de l’APL diminue.
Autres conditions pour percevoir l’APL en Ehpad
Par ailleurs, il convient de préciser que pour les personnes âgées résidant dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, le patrimoine du demandeur n’est pas pris en compte, même s’il dépasse 30 000 euros.
Pour bénéficier de l’APL, le logement dans l’EHPAD où réside le demandeur doit également répondre à certains critères. Tout d’abord, il doit s’agir du lieu de résidence du demandeur (au moins 8 mois par an). Ensuite, le logement en question doit être au moins confortable pour la personne qui y réside (9m2 par personne).
