Le PIB a augmenté de 0,4% au troisième trimestre, une croissance « stimulée » par les JO de Paris
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Le PIB a augmenté de 0,4% au troisième trimestre, une croissance « stimulée » par les JO de Paris

L’Insee estime que la demande intérieure a augmenté de 0,5% cet été, « environ la moitié en raison de la consommation de services récréatifs dans le cadre des Jeux ».

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Une boutique officielle des Jeux Olympiques et Paralympiques, à Paris, le 8 juillet 2024. (TAKUMI HARADA/YOMIURI)

La croissance française a été « stimulé par les Jeux Olympiques et Paralympiques ». Le PIB français a augmenté de 0,4% au troisième trimestre, a annoncé l’Insee dans une première estimation publiée mercredi 30 octobre. L’Institut de la statistique économique constate que la demande intérieure « retrouve un peu de dynamisme sous l’effet du rebond de la consommation des ménages ».

Celui-ci a augmenté de 0,5% cet été après être resté stable au deuxième trimestre, « environ la moitié en raison de la consommation de services récréatifs dans le cadre des Jeux ». La consommation des ménages représente plus de la moitié du PIB. En revanche, l’investissement a reculé (-0,8%), et particulièrement celui des entreprises (-1,4%) alors que les patrons ont passé l’été à craindre les conséquences de la dissolution de l’Assemblée nationale.

Au global, la demande intérieure a contribué positivement à la croissance du PIB au troisième trimestre (+0,2 point). La contribution du commerce extérieur reste légèrement positive au troisième trimestre (+0,1 point) car les importations ont diminué plus fortement (-0,7%) que les exportations (-0,5%). Enfin, les variations de stocks contribuent pour +0,1 point à la croissance, après une contribution nulle au deuxième trimestre.

Au total, le « surplus de croissance », c’est-à-dire ce que serait la croissance annuelle si le PIB restait stable au quatrième trimestre, est déjà de 1,1% à la fin du troisième trimestre, ou les prévisions du gouvernement pour l’année entière. L’Insee ne s’attend cependant pas à d’autres évolutions puisqu’il prévoit une croissance nulle au quatrième trimestre. L’OCDE table également sur une croissance annuelle de 1,1%.

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