Vers 9h30 GMT (11h30 CET), le prix du baril de Brent BRENT Le Brent, ou brut de la mer du Nord, est une variante du pétrole brut servant de référence en Europe, cotée à l’InterContinentalExchange (ICE), une bourse spécialisée dans le négoce d’énergie. C’est devenu la première norme internationale pour fixer les prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en juin, perdu 0,74% a 86,64 $.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), également appelé Texas Light Sweet, est une variante du pétrole brut qui sert de norme pour fixer le prix du brut et de matière première pour les contrats à terme sur le pétrole avec le Nymex (New York Mercantile Exchange). ), la bourse spécialisée dans l’énergie.), pour livraison en mai, dernier jour de cotation, a baissé de 0,47% a 82,75 $.
« Le marché a réussi à ignorer largement les signaux inquiétants en provenance du Moyen-Orient (…) en se concentrant plutôt sur les incertitudes macroéconomiques qui pèsent sur les marchés« , commentent les analystes d’Energi Danmark.
🇮🇷 La tension est fortement montée dans la région le 13 avril, lorsque l’Iran a mené une attaque sans précédent contre Israël, son ennemi juré, avec des centaines de drones et de missiles, dont la plupart ont été interceptés.
🇮🇱 Israël avait promis de riposter tandis que l’Iran affirmait avoir agi en « auto défense » après l’attaque meurtrière, attribuée à Israël, ayant détruit son consulat à Damas le 1er avril et tué sept soldats iraniens, dont deux officiers de haut rang.
Vendredi, une attaque imputée à Israël a frappé le centre de l’Iran, sans causer de dégâts selon les autorités.
« Les conséquences pratiques de ces deux attaques ont été minimes, ce qui suggère que la tension croissante est plus une démonstration de force qu’une réelle volonté de lancer une guerre à grande échelle les uns contre les autres.« , souligne Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.
🔴 Les États-Unis et le Royaume-Uni ont immédiatement annoncé avoir renforcé leurs sanctions contre Téhéran.
Les exportations de pétrole de l’Iran cependant « n’ont pasn’a pas été touché et il semble également qu’Israël se garde bien de se séparer de son plus fidèle allié, les États-Unis, en lançant une guerre dévastatrice contre l’Iran.« , poursuit M. Varga.
Pour Giovanni Staunovo, analyste chez UBS, les prix devraient rester dans le rouge malgré les tensions géopolitiques, la baisse de la production pétrolière due au conflit ne s’étant jusqu’à présent pas concrétisée.
« Les primes de risque géopolitique ont eu tendance à ne pas durer dans le passé en l’absence de véritables ruptures d’approvisionnement.« , se souvient-il.
🇸🇦 De plus, des capacités de production inutilisées par certains pays comme l’Arabie Saoudite »pourrait compenser d’éventuelles perturbations » d’offre, souligne l’analyste.
(c) AFP
Commentaire Le pétrole chute, la prime de risque géopolitique baisse
Communauté prix du baril