

Le prix du baril de Brent BRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l’InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l’énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. de la mer du Nord, pour livraison en juin, a perdu 1,96% à 66,12 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en mai, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, a reculé de 2,20% à 62,27 dollars.
Selon l’agence Reuters, qui cite des sources proches du dossier non identifiées, des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+) ont indiqué vouloir augmenter la production du cartel en juin à un volume similaire à celui convenu pour le mois de mai.
L’OPEP+ a prévu d’augmenter sa production de 411.000 barils par jour en mai, ce qui a largement contribué à faire baisser les cours depuis début avril.
Le cartel, et en particulier l’Arabie saoudite, organise depuis fin 2022 une stratégie de raréfaction de l’offre afin de maintenir un niveau de prix leur permettant de conserver des revenus à long terme.
L’organisation dispose actuellement d’une capacité inexploitée de production de près de six millions de barils par jour.
L’OPEP+ « montre les muscles pour indiquer qu’ils peuvent encore produire beaucoup plus et qu’ils n’ont pas perdu leur pouvoir de détermination des prix« , commente auprès de l’AFP Ole R. Hvalbye, analyste chez SEB.
Par ailleurs, le ministre de l’Energie du Kazakhstan a déclaré que son pays devait « agir dans son propre intérêt national et ne pas se plier à l’OPEP+ » pour décider de ses niveaux de production de pétrole, rapporte à l’AFP Robert Yawger, de Mizuho USA.
« C’est une déclaration majeure« , qui a aussi participé à la tendance baissière des cours, selon l’analyste.
Côté États-Unis, les stocks de pétrole ont enregistré une hausse moins marquée qu’anticipé la semaine précédente, selon une publication mercredi de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA).
Ce constat est favorable aux prix du brut, selon Robert Yawger, car il montre notamment que « la demande d’essence a augmenté de 900.000 barils » par jour.
Mais « toute dynamique positive contenue dans le rapport a été écrasée par la situation relative à l’OPEP+ et au Kazakhstan« , note M. Yawger.
(c) AFP
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