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le pétrole et le gaz sont un « don de Dieu », insiste le président de l’Azerbaïdjan, hôte du sommet sur le climat

« Il ne faut pas reprocher aux pays de les avoir et de les fournir aux marchés », a argué Ilham Aliev devant de nombreux dirigeants mondiaux, réunis dans ce pays du Caucase riche en hydrocarbures.

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Le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev s'exprime lors de la COP29 à Bakou, la capitale de son pays, le 12 novembre 2024, sur une photo fournie par la présidence azerbaïdjanaise. (PRÉSIDENCE DE L'AZERBAÏDJAN/ANADOLU/AFP)

Cela n’apaisera pas les craintes des défenseurs du climat. Le président azerbaïdjanais Ilham Aliev, qui accueille cette année le sommet des Nations Unies sur le climat à Bakou, a déclaré qu’il prenait ses responsabilités et « répéter » son expression de « don de Dieu » pour désigner les hydrocarbures qui ont fait la richesse de son pays, mardi 12 novembre. « Toute ressource naturelle, pétrole, gaz, éolien, solaire, or, argent, cuivre… Ce sont des ressources naturelles et il ne faut pas reprocher aux pays de les posséder et de les fournir aux marchés, car les marchés en ont besoin »a-t-il plaidé en ouvrant la section de la COP29 qui rassemble les dirigeants mondiaux.

En tant que pays hôte, « nous serons aussi de farouches défenseurs d’une transition verte »il a assuré, « mais en même temps il faut être réaliste ». Décrire l’Azerbaïdjan comme« L’état du pétrole », « ce n’est pas juste et cela démontre un manque de culture et de connaissances politiques »s’est-il défendu, soulignant que son pays représente 0,7% de la production mondiale de pétrole et 0,9% de la production de gaz, loin derrière les Etats-Unis.

Le principal enjeu de cette COP, qui durera jusqu’au 22 novembre, est de fixer le montant de l’aide climatique des États développés aux pays en développement. Cet argent doit leur permettre de se développer sans charbon ni pétrole et de pouvoir faire face à davantage de canicules et d’inondations. Aujourd’hui de 116 milliards de dollars par an, l’enveloppe devra s’élever à des milliers de milliards par an, selon les pays pauvres. Dans son discours d’ouverture lundi, le président de la COP29, Mukhtar Babaev, ministre azerbaïdjanais de l’Écologie et ancien cadre de la compagnie pétrolière nationale Socar, a évoqué la nécessité de « des centaines de milliards ».

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