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Le petit plus d’Artus ou l’éloge payant de la différence

Le petit plus d’Artus ou l’éloge payant de la différence
Artus sur les marches du 77ème Festival de Cannes.
CHRISTOPHE SIMON/AFP

PORTRAIT – Sa comédie tournée avec une dizaine d’acteurs handicapés mentaux, est devenue l’un des succès de l’année avec 3 millions d’entrées. Une consécration pour cet ancien cuisinier mis en avant à la télé par Laurent Ruquier.

Au Klay, club select du 2e arrondissement de Paris, l’un de ses QG, il commande un jus détox. « Mais j’ai mangé McDonald’s juste avant. Là, derrière toi, il y a ma salle de sport, ça marche bien pour moi, non ? » rit l’homme de 36 ans, suivant les courbes de sa silhouette avec ses mains.

Casquette vissée sur la tête, barbe ébouriffée, Victor Artus-Solaro, plus connu sous le nom d’Artus, semble aux antipodes de Jonas, l’espion rasé de près qu’il incarne. Le Bureau des Légendes (BDL, pour les fans), la série créée par Éric Rochant pour Canal+. Un personnage lâche et attachant qui, s’étonne-t-il encore, lui a valu un déluge d’éloges. Sur son téléphone portable, il montre ces messages de félicitations émanant de personnes qu’il ne connaît pas mais auxquelles il prend soin de répondre. Gentiment. C’est dans sa nature.

Il ne pouvait pas se regarder. Il ne se sent jamais bien. Peur de ne voir que des « tripes ». Le meilleur compliment est venu de sa mère et de sa sœur. « Ils m’ont dit qu’on avait oublié…

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