« Nous avons organisé des ateliers d’équipe dans toute l’institution pour encourager nos collègues à identifier et à réagir aux comportements inappropriés », a déclaré une porte-parole de la BCE. Elle a ajouté que la Banque revoit également son cadre disciplinaire et ses processus internes de reporting et d’enquête, en liaison avec les représentants du personnel.
L’actuelle série d’enquêtes ne permet toutefois pas de démontrer si ces actions ont été utiles.
Le personnel a jusqu’au 3 mai pour soumettre ses réponses à l’enquête restructurée, connue sous le nom de Pulse, mais n’aura pas la possibilité de dire s’il a été confronté à des « commentaires offensants, humiliants ou dégradants » ou s’il a été « crié dessus », confronté à des « commentaires offensants, humiliants ou dégradants ». conduite non désirée à caractère sexuel » se sentaient isolées, exclues ou rejetées ou n’avaient pas reçu de reconnaissance pour leur travail.
Même si la Banque a assuré qu’elle continuerait à écouter les préoccupations du personnel via différents canaux, elle n’a pas confirmé si le personnel aurait la possibilité de répondre à nouveau exactement aux mêmes questions et, si oui, quand.
Les questions qui ont suscité des réponses positives l’année dernière ont néanmoins été maintenues. Il s’agit notamment de savoir si les employés sont fiers de travailler pour la BCE, si leur travail a une signification personnelle pour eux et s’ils croient en la mission de l’institution.
Confiance et enquête
Les accusations du personnel selon lesquelles l’institution joue avec les réponses sont en contradiction avec les affirmations de la présidente de la BCE, Christine Lagarde, en janvier de cette année, selon lesquelles l’approche de la Banque en matière d’enquêtes auprès du personnel est « techniquement solide ».