le père de la jeune fille condamné en appel à 30 ans de prison pour tentative de meurtre
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le père de la jeune fille condamné en appel à 30 ans de prison pour tentative de meurtre

le père de la jeune fille condamné en appel à 30 ans de prison pour tentative de meurtre

Jean-Philippe Caux, un Nordiste de 47 ans, a été condamné en appel, vendredi 24 mai, à 30 ans de prison pour tentative de meurtre sur sa fille, âgée de 8 ans au moment des faits.

Jean-Philippe Caux retourne en prison. La cour d’appel de Douai a condamné vendredi 24 mai le Nordiste de 47 ans à 30 ans de prison, dont 20 ans de sûreté, pour la tentative de meurtre de sa fille Émilie en 2020.

L’homme est également privé de son autorité parentale. A sa sortie de prison, il devra se soumettre à dix ans de suivi socio-judiciaire.

Jean-Philippe Caux écope d’une peine quasi identique à celle prononcée en première instance à Saint-Omer en 2022.

La théorie de l’accident rapidement écartée

Le 19 janvier 2020, sur la route de Mazingarde (Pas-de-Calais), l’ancien pompier volontaire a été pris en charge par les secours après que sa voiture a percuté un pylône. Sous la violence du choc, le véhicule a pris feu, avec Émilie à son bord.

L’enfant sera grièvement blessé et contraint d’être placé dans un coma provoqué. Malgré plusieurs greffes de peau, Émilie souffre toujours de grosses brûlures sur tout le corps. Aujourd’hui âgée de 13 ans, elle ne peut plus vivre seule.

Les experts présents sur place ont rapidement constaté que le départ rapide de l’incendie était intentionnel. De plus, l’absence de traces de freinage et les explications alambiquées du conducteur ont convaincu les enquêteurs de sa culpabilité.

L’accusé se pourvoit en cassation

En première instance, les jurés ont choisi de croire à la thèse du procureur général, qui évoquait une vengeance de Jean-Philippe Caux contre son ex-femme, qui avait décidé de s’installer en Corse avec Émilie.

Dans ce contexte, le Nordiste a décidé de placer deux bidons d’essence dans sa voiture, avant de percuter un pylône à 95 km/h, afin de tuer la petite fille. Une thèse qui a été une nouvelle fois retenue par la cour d’assises de Douai ce vendredi.

Après le verdict, Jean-Philippe Caux, qui clame toujours son innocence, a annoncé son intention de se pourvoir en cassation.

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