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le Pentagone s’inquiète de la force spatiale déployée par la Chine et la Russie


La Chine dispose désormais de 347 satellites militaires opérationnels qui, selon le Pentagone, constituent une menace directe pour les États-Unis. Le chef de l’US Space Force alerte le Sénat.

En toute discrétion, Star Wars bat son plein. En 2022, la Chine a pris la tête des lancements spatiaux de satellites militaires, détrônant ainsi les États-Unis. C’est le constat du rapport « Space Activities in 2022 » (pdf) publié par le Center for Astrophysics de l’Université de Cambridge dans le Massachusetts.

« La Chine remplace la Russie en tant que deuxième puissance spatiale », a déclaré Jonathan McDowell, auteur de ce rapport.

L’année dernière, les États-Unis ont réussi un total de 72 lancements sur 78 tandis que la Russie a réussi à en réaliser 21. La Chine a tenté 64 lancements pour en réaliser 62.

Désactiver les satellites GPS

Ces lancements mettent en orbite des satellites civils et militaires. Pour ceux liés à la défense, la Chine est en tête avec 45 mises sur orbite contre 30 pour les Etats-Unis et 15 pour la Russie. Sur les 700 satellites chinois opérationnels, le général B. Chance Saltzman, chef de l’US Space Force, estime qu’il y en a désormais 347 dédiés à des fins militaires, dont 35 lancés au cours des six derniers mois.

Entendu par une commission sénatoriale, l’officier assure que ces constellations auraient de multiples missions allant de la surveillance à la destruction d’infrastructures spatiales ou terrestres.

Pékin aurait des lasers pour attaquer les satellites et des brouilleurs pour désactiver le GPS ou les services de communication. Une technologie leur permettrait même de dévier la trajectoire d’un satellite.

Pour détruire les satellites ennemis, il aurait des satellites kamikazes, mais aussi des Asat (activités anti satellites), des missiles balistiques modifiés pour abattre des cibles spatiales. Leur utilisation est contraire au Traité sur l’espace extra-atmosphérique de 1967 qui réglemente l’utilisation des armes dans l’espace extra-atmosphérique. Seuls quatre pays ont déjà testé cette munition : les États-Unis, la Chine, la Russie et l’Inde. En 2021, un rapport du Pentagone affirmait déjà que Pékin disposait d’un arsenal anti-satellite menaçant ceux en orbite basse.

Les services américains ont déjà repéré des manœuvres hostiles de la part de la Chine. Le satellite chinois TJS-3 lancé en 2018 a dérivé le long de la ceinture géostationnaire, s’arrêtant pour s’intéresser d’abord aux satellites américains, USA 233 et 298. Dédiés aux communications militaires, ils fournissent des renseignements non seulement aux États-Unis, mais aussi aux États-Unis. Royaume-Uni, les Pays-Bas, le Canada et l’Australie.

Russie : une menace « aiguë »

Selon le général Saltzman, la Chine représente « la menace la plus immédiate ». Il mentionne également les ressources spatiales russes. Moins performants que ceux de la Chine, ils représenteraient « une menace aiguë » d’attaques ou de perturbations sur les satellites américains.

Il affirme que la Chine et la Russie « ont l’intention de cibler d’éventuelles vulnérabilités américaines pour éliminer l’avantage américain dans l’espace », a déclaré le général Saltzman aux sénateurs.

« Ils s’attendent à ce que l’espace soit la clé de la guerre future en permettant des frappes de précision à longue portée. Ces États recherchent la supériorité de l’information en désactivant les systèmes de communication et de navigation spatiaux d’un adversaire », a-t-il déclaré.

Pour maintenir la supériorité spatiale américaine, le général Saltzman réclame un budget de 30 milliards de dollars pour 2024, soit une augmentation de près de 4 milliards de dollars par rapport à 2023. « Face à la Chine, nous devons conserver un avantage technologique et être capables de défendre nos intérêts vitaux. Saltzman a ajouté dans sa déclaration.

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