« Il y a un moment d’incertitude« , reconnaît Stéphane Boujnah, après la dissolution de l’Assemblée nationale qui a provoqué la pire semaine à la Bourse de Paris depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022. « Les marchés prennent les programmes proposés au pied de la lettre. Ils ne se posent pas la question de savoir s’ils seront mis en œuvre ou non. Certaines propositions plus extrêmes suscitent des inquiétudes.«
Le 7 juillet, jour du second tour des élections législatives, deux scénarios sont plus probables que les autres : soit le RN prend le pouvoir, soit aucun groupe ne cherche la majorité avec le risque d’un pays ingouvernable. « Dans tous les cas, il y a une inconnueanalyse le PDG d’Euronext. D’autant qu’il existe des risques pour la cohésion de la société française qui pourraient avoir un impact sur les entreprises.«
L’édito écolo
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« Les solutions simples, voire simplificatrices, inquiètent »
« En tant que chef d’entreprise, il y a une différence majeure entre les partis de la colère et les partis de gouvernementcompare Stéphane Boujnah. Les partis de colère commencent par dire que tout est simple et que c’était mieux avant. Les partis de gouvernement commencent tous leurs discours en disant que c’est compliqué. Lorsqu’on est responsable d’une entreprise, le quotidien consiste à gérer des choses compliquées et à trouver des compromis. Il existe donc un certain scepticisme parmi les chefs d’entreprise face à toutes les solutions simples venues du passé.«
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Le PDG d’Euronext poursuit : «Les solutions simples, voire simplificatrices, sont inquiétantes. J’étais dans le bureau de Dominique Strauss-Kahn, à titre strictement personnel, le NFP n’est pas un gouvernement de gauche.«