Le PDG de CrowdStrike sera jugé devant la Chambre des représentants
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Le PDG de CrowdStrike sera jugé devant la Chambre des représentants

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Convoqué devant la Commission de la sécurité intérieure, l’homme d’affaires devra donner des détails sur la mise à jour défectueuse qui a provoqué cette panne mondiale.

Une audience très attendue. Le PDG de CrowdStrike, George Kurtz, a été appelé à témoigner devant le Comité de la sécurité intérieure de la Chambre des représentants des États-Unis, Washington PostIl devra s’expliquer sur la panne qui a touché les ordinateurs fonctionnant sous le système d’exploitation Windows, suite à une mise à jour défectueuse de l’antivirus de CrowdStrike intégré à ces appareils, le capteur Falcon Sensor. Celle-ci a provoqué vendredi des perturbations dans le monde entier, avec notamment l’interruption de vols et de diffusions télévisées. Au plus fort de la panne, le PDG avait assuré, dans un message publié sur X, qu’elle n’était pas liée à « un incident de sécurité ou une cyberattaque ».

« Reconnaissant que les Américains ressentiront sans aucun doute les conséquences durables et réelles de cet incident, ils méritent de savoir en détail comment cet incident s’est produit et les mesures d’atténuation prises par CrowdStrike », ont écrit Mark Green, président du Comité de la sécurité intérieure, et Andrew Garbarino, président du sous-comité de la cybersécurité et de la protection des infrastructures, dans une lettre que les médias américains ont reçue. Le bord a pu se consulter. Les deux hommes ont demandé à la société texane de fixer une date pour une audience avec le sous-comité avant la fin de la journée du mercredi 24 juillet.

Des séquelles durables

La lettre indique également que CrowdStrike est loin d’avoir fini de résoudre le problème technique. « Bien qu’une solution à cette mise à jour défectueuse ait été identifiée, des rapports suggèrent que l’incident pourrait prendre plusieurs jours et des millions d’heures de travail pour être résolu. ». Le 19 juillet, de nombreux utilisateurs se sont retrouvés confrontés à « écrans bleus de la mort »incapables de redémarrer leurs ordinateurs Microsoft. Plus de trois jours plus tard, les séquelles continuent de se faire sentir. La compagnie aérienne américaine fait toujours face à des annulations de vols, rapporte Le bord.

En France, la panne informatique avait provoqué un tollé dans le monde politique. La France Insoumise avait accusé Microsoft et crié à la nécessité d’une « indépendance technologique », Sans toutefois évoquer l’implication de CrowdStrike. Mais c’est aux Etats-Unis que l’entreprise texane devra d’abord s’expliquer. Devant le Homeland Security Committee, George Kurtz devra probablement en répondre. Selon Microsoft, l’incident a touché plus de 8,5 millions d’ordinateurs.

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