Ces dernières semaines, l’Iran a multiplié les signaux envers les pays occidentaux, affichant son désir de conclure un accord autour de son programme nucléaire.
L’Iran est « prêt » pour négocier son programme nucléaire si les pays occidentaux montrent « sérieux »a déclaré le porte-parole de la diplomatie iranienne dans une interview publiée jeudi. « Nous avons dit à plusieurs reprises que nous étions prêts à discuter, à condition que l’autre partie soit sérieuse »dit Esmaïl Baghaï, selon le quotidien L’IranPublication gouvernementale.
Ces dernières semaines, l’Iran a multiplié les signaux envers les pays occidentaux, affichant son désir de conclure un accord autour de son programme nucléaire. Le porte-parole avait donné à l’espoir le 20 janvier que le nouveau gouvernement américain du président Donald Trump adopte un « Approche réaliste » Vers Téhéran, différent de celui réalisé lors de son premier mandat (2017-2021).
En vertu de la première présidence de Donald Trump, les États-Unis s’étaient retirés en 2018 de l’accord nucléaire international iranien, ont conclu trois ans plus tôt et qui offrait à Téhéran une réduction des sanctions en échange d’une limitation de ses ambitions nucléaires. « Nous suivons de près les réalisations et ajustez nos politiques et nos actions en fonction des actions des autres parties »a déclaré Baghai jeudi, répondant à une question sur toute négociation avec les États-Unis.
Discussions « franches et constructives » dans Genève
Après la suppression unilatérale de Washington, l’Iran a commencé à reprendre ses engagements. Toutes les tentatives pour raviver l’accord ont échoué ces dernières années.
Les responsables iraniens ont mené à la mi-janvier à Genève (Suisse), dans un lieu secret, des discussions avec des représentants allemands, britanniques et français, se sont qualifiés comme « Frank et constructif » par les deux camps. Les trois pays européens avaient mentionné en décembre le recours possible au mécanisme réapparaissant les sanctions à l’Iran « Pour l’empêcher d’acquérir des armes nucléaires ».
Jeudi, Baghai a averti que si les Européens utilisaient cet outil contre l’Iran, l’adhésion de Téhéran au Traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP) « Will (ça) n’a plus de sens ». Le TNP oblige les États signataires à déclarer et à placer leurs affaires nucléaires sous le contrôle de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).