
Son « Mea Culpa » n’était pas suffisant pour sauver son poste à la tête du groupe de presse EBRA (est le Rhône-Alpes bordeaux, Federal Center of Crédit Mutuel-Alliance). Face à l’excitation suscitée par des dizaines de «goûts» de comptes et de personnalités extrêmes à droite sur le réseau social LinkedIn pendant plusieurs mois, Philippe Carli, le patron de la société depuis 2017, a démissionné le mardi 28 janvier.
Grâce à un communiqué de presse envoyé au début de l’après-midi aux employés, Crédit Mutuel-Alliance Federal, l’actionnaire de l’EBRA, dit qu’ils prennent note de la démission de Philippe Carli, saluant un « Décision responsable qui doit permettre au personnel éditorial du groupe EBRA de retrouver sa sérénité dans un contexte économique qui reste difficile pour le secteur ». « Dans l’intérêt du groupe EBRA, j’ai décidé de quitter mes fonctions de président »Annoncé dans un communiqué de presse distinct, M. Carli, également vice-président de l’Alliance pour la presse générale de l’information, réunissant en particulier les journaux nationaux et régionaux.
Dans un communiqué de presse précédent publié le dimanche 26 janvier, le propriétaire des neuf journaux du groupe (Le Dauphiné Libéré, Le Progrès, le républicain oriental, LE Dernières nouvelles d’Alsace, etc.) avait insisté sur le fait » qu’aucun poste public exprimé par les dirigeants du groupe de presse n’affecte la réputation et l’intégrité éditoriale des neuf titres du groupe et de ses 1 400 journalistes ». L’actionnaire a ajouté « Qu’aucune ambiguïté » ne devrait pas peser « Ni sur l’indépendance de l’écriture ni sur l’impartialité de l’information » groupe.
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