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Le patron de TotalEnergies envisage de baisser le plafond des pompes pour les abonnés à son offre gaz-électricité

Le patron de TotalEnergies envisage de baisser le plafond des pompes pour les abonnés à son offre gaz-électricité

En avançant cette idée, Patrick Pouyanné a confirmé que le plafond de 1,99 euro appliqué par le groupe par litre de carburant à la pompe était appelé à perdurer.

Patrick Pouyanné, PDG de TotalEnergies, a déclaré samedi qu’il envisageait « peut être » abaissant, pour les clients abonnés à son offre gaz-électricité, le plafond à 1,99 euro appliqué par le groupe par litre de carburant à la pompe. « Cette mesure, oui elle est là, oui elle restera »a déclaré le patron du géant français lors des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence, à propos de ce plafond. « J’envisage même, pour ceux qui sont à la fois abonnés à l’électricité gaz de TotalEnergies, et qui ont acheté de l’essence, peut-être d’abaisser le plafond. »il ajouta.

Interrogé par l’AFP à l’issue de la table ronde au cours de laquelle il s’est exprimé, Patrick Pouyanné a refusé de donner des détails sur cette éventuelle mesure. « Cette décision que j’ai prise »il a continué devant le public à propos de la casquette, « Ce n’est pas tout à fait rationnel d’un point de vue économique. Je ne l’ai fait qu’en France, soit dit en passant. ». « Pourquoi ? Parce que quelque part je vois que face à cette question du prix de l’énergie, il y a une colère qui monte. »il a poursuivi à la veille du second tour des élections législatives historiques en France, marquées par une forte montée du Rassemblement national. « Les entreprises, et je le crois de plus en plus, dans ce monde compliqué et fracturé, ont sans aucun doute un rôle de plus en plus important à jouer. »il a dit.

« Une forme de responsabilité sociale des entreprises »

Alors que les prix des carburants sont orientés à la baisse depuis quelques mois, ce plafond à 1,99 $ le litre profite surtout aux stations-service des zones rurales, où leur transport coûte plus cher. « C’est une politique qui a rencontré tout à fait l’approbation des Français, c’est clair. »a noté le chef du groupe. « Cela correspond à une forme de responsabilité sociale des entreprises, à laquelle je crois. Dans ce débat, nous, les entreprises, devons intervenir avec des actions concrètes. »il a insisté.

« Nous ne pouvons pas simplement dire que tout cela n’est pas notre problème, car c’est notre problème, nous vivons dans cette société »conclut Patrick Pouyanné, en disant espérer que « Le débat français revient à quelque chose de positif »Le PDG avait déjà indiqué début 2024 que le plafond serait maintenu pour l’année en cours, et « peut-être même au-delà »Le groupe n’a jamais fourni de chiffre sur le coût éventuel de cette mesure, mise en place pour la première fois en 2023, alors que les prix étaient très élevés.

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