« Depuis l’invasion russe en Ukraine, la possibilité d’un conflit armé et d’une attaque contre le sanctuaire national doit être sérieusement envisagée », explique Hubert Bonneau dans une lettre interne adressée à tous les gendarmes.
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Il prévient. Le patron de la gendarmerie nationale, Hubert Bonneau, croit que « Depuis l’invasion russe en Ukraine, la possibilité d’un conflit armé et d’un assaut contre le sanctuaire national doit être sérieusement envisagé »Dans une lettre interne adressée à tous les gendarmes. Dans cette lettre datée du 19 janvier dévoilée par Le monde et renseignement en ligne, et consulté le mardi 28 janvier par l’AFP, le général Bonneau évoque « L’hypothèse d’un engagement majeur ». Il ajoute que « Les développements politiques aux États-Unis, avec leurs conséquences possibles sur l’OTAN, poussent sans aucun doute l’Europe à s’engager davantage pour sa propre défense ».
«À tous égards du territoire national, notamment à l’étranger, divers acteurs et concurrents cherchent à déstabiliser la nation. (Défense opérationnelle du territoire)« »insiste le général. « En tant que force militaire, nous avons le devoir de nous préparer à tenir notre place »Écrit toujours le directeur général de la Gendarmerie nationale.
En outre, le général Bonneau évoque dans sa missive la lutte contre le crime organisé et le trafic de drogue avec la création de l’unité nationale de la police judiciaire de la gendarmerie et la nomination du général Sylvain Nucleus en tant que préfigurateur de cette nouvelle entité.
Il insiste, en outre, sur la nécessité de « Renforcez l’efficacité de l’action » de la gendarmerie dans le domaine de l’intelligence « En préservant absolument les soldes institutionnels qui prévalent en termes d’intelligence ». En ce qui concerne le budget, le général avertit qu’il sera nécessaire « Faites des choix et acceptez la priorité ». Il voulait que le budget futur reprenne les lignes du projet de budget établi par le gouvernement précédent pour 2025.