le patron de Carrefour craint la pérennité des taxes annoncées comme temporaires
« Quand j’étais jeune étudiant, nous avons créé la CRDS pour deux ans », une contribution pour le remboursement de la dette sociale, un impôt destiné à résorber la dette sociale mise en place en 1996, a-t-il précisé. rappelé. «Cela existe encore aujourd’hui, et c’est le cas de tout un tas d’impôts. En 2027, quelqu’un d’autre nous dira que la situation des finances publiques ne s’améliore pas » et qu’il faudra poursuivre les taxes mises en place, anticipe-t-il.
« Compétitivité moyenne »
Plus généralement, il a estimé que « les mesures annoncées dans le projet de loi de finances sont une politique de face-à-face », après une « première mandature et demie qui n’était pas un mandat de cadeaux » pour les entreprises ». mais consistait à ramener la France dans la moyenne européenne » en matière de fiscalité des entreprises.
« Nous avons retrouvé une compétitivité, un investissement et un emploi moyens », a jugé Alexandre Bompard. Avec notamment la contribution exceptionnelle demandée aux plus grandes entreprises pour remédier à la dégradation des comptes publics, « cela nous ramène à la situation de 2014, en queue de peloton » en Europe, a-t-il relevé.
«Matraquage fiscal»
Le FCD, qui regroupe la quasi-totalité de la grande distribution, avait déploré en début de semaine dans un communiqué le « matraquage fiscal organisé par le gouvernement Barnier », assurant qu’il appartenait « à l’Etat d’assumer l’effort de redressement des comptes publics ». au lieu de transférer la responsabilité de son déficit aux entreprises.» La secrétaire d’Etat à la Consommation, Laurence Garnier, a estimé mercredi que chacun doit mesurer « l’impératif d’accepter de faire un effort ».