Pénalisés par l’inflation, les épargnants français ont perdu quatre ans selon l’étude « Global Wealth Report » publiée par l’assureur Allianz. La France n’est classée qu’au 16e ranget se classe parmi les vingt pays les plus riches.
C’est une étude qui arrive à point nommé alors que le gouvernement cherche à taxer les ménages les plus riches. Selon les 15et Dans l’édition 2011 du « Global Wealth Report » d’Allianz, qui examine la situation patrimoniale et l’endettement des ménages dans près de 60 pays, la France n’est pas aussi gâtée que certains l’imaginent. Avec un patrimoine financier net par habitant de 72 380 euros, la France n’est classée qu’au 16e rang.et se classe parmi les vingt pays les plus riches.
Dans le détail, le patrimoine financier des ménages français a augmenté de 5,9% en 2023. Les titres ont été le principal moteur de cette croissance (10%), tandis que les deux autres catégories d’actifs ont affiché une croissance plus modérée de respectivement 4,9% (assurances/retraites) et 2,7% (dépôts bancaires). Cette année encore, la croissance devrait être relativement forte (4,7%).
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Mais le tableau est moins rose en termes réels : corrigée de l’inflation, la hausse en 2023 n’a été que de 0,3 %. Le pouvoir d’achat des actifs financiers est toujours inférieur de 3,5 % à celui de 2020 et à peine supérieur au niveau d’avant la pandémie de 2019 (+1,0 %). En conséquence, « Les épargnants français ont ainsi perdu près de quatre ans »indique l’étude d’Allianz.
D’autant que dans le même temps, le patrimoine immobilier a chuté de 5% en 2023 et que le marché immobilier français a été l’un des plus touchés par le retournement des taux d’intérêt. Cette baisse intervient toutefois après des années de forte croissance, la valeur de l’immobilier en 2023 restant confortablement au-dessus du niveau d’avant la pandémie (+12%). « Mais les risques de transition sont très prononcés en France »Allianz estime que les prix de l’immobilier devraient chuter de 26,4% d’ici 2050, soit une baisse de 37.650 euros par habitant.