Pendant des années, le principal parti d’extrême droite français a tenté de se démarquer de la longue série de commentaires incendiaires et désobligeants tenus par Jean-Marie Le Pen, son président fondateur.
Sa fille, qui a pris les rênes du parti en 2011, l’a expulsé. Il change de nom, passant de Front National à Rassemblement National. Et le parti – dirigé de longue date par M. Le Pen, qui a qualifié les chambres à gaz d’Hitler de « détail » de l’histoire – a mis un point d’honneur à dénoncer l’antisémitisme.
Mais lorsque M. Le Pen est décédé mardi à l’âge de 96 ans, le parti l’a profondément blotti dans son giron, ses dirigeants le célébrant comme un visionnaire, un « immense patriote » et un « homme politique courageux et talentueux ».
« Il restera celui qui, dans les tempêtes, a tenu entre ses mains la petite flamme vacillante de la Nation française », a déclaré le Rassemblement national dans un communiqué, ajoutant que sa « volonté et sa ténacité inébranlable » avaient façonné le parti en un » force autonome, puissante et libre ».
Rien dans la déclaration n’indique un désaccord avec les vues de M. Le Pen ou ses remarques caustiques. Tout au plus dit-il qu’il s’est montré « indiscipliné et parfois turbulent », souvent friand de polémique.
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