le parquet évoque « une erreur humaine »
Dans un communiqué daté de ce jeudi 21 novembre, la procureure de la République d’Albertville, Anne Gaches, évoque « une erreur humaine » pour expliquer les raisons de l’accident : « Il ressort des premières constatations faites par les enquêteurs et le Service Technique de remontées mécaniques et transports guidés (STRMTG) que l’accident pourrait résulter d’une erreur humaine sans exclure d’autres causes techniques que les investigations pourraient déterminer.
Le parquet d’Albertville précise que l’enquête se poursuivra dans le cadre d’une information judiciaire qui sera confiée ce jeudi à un juge d’instruction.
Un choc à la vitesse de 6 mètres par seconde
Mardi 19 novembre, tôt dans la matinée, une cabine du téléphérique de la Cime Caron « a percuté la gare d’arrivée de la station à une vitesse de 6 mètres par seconde ». Soit environ 21,6 km/h. A bord de la cabine se trouvaient 16 ouvriers « qui travaillaient depuis mai 2024 sur deux chantiers dont celui d’un restaurant panoramique », ajoute le communiqué.
Suite à l’accident, une enquête a été ouverte par le parquet d’Albertville pour blessures involontaires et confiée conjointement au CRS Alpes, au groupement de gendarmerie de Savoie, ainsi qu’à la section de recherche de Chambéry. Parallèlement, l’association d’aide aux victimes, l’AVIJ des Savoie, « a été contactée afin de soutenir les blessés, ainsi que toutes les personnes touchées », conclut le procureur.