Hier, mardi 12 novembre, le Paris FC a poursuivi son processus de transfert en passant devant la DNCG. Une fois le budget validé, il est désormais temps de réfléchir. Dans quel stade finira par jouer le club francilien ?
Depuis plus d’un mois, le rachat du Paris FC par la famille Arnault et RedBull fait grand bruit. Arrivée comme un cheveu dans la soupe, la rumeur a pris de l’ampleur puisqu’elle se trouve désormais à un stade avancé. Alors que les futurs repreneurs ont eu rendez-vous avec la DNCG pour valider son budget, c’est tout naturellement que le gendarme financier du football français n’a pas bronché devant la solidité du projet. Outre le fait que l’instance a accepté le budget, RMC Sport indique également que ce dernier passera à 30 millions d’euros une fois le rachat confirmé. Mais à l’heure où le rachat approche à grands pas, quid de la question du stade ? Sur le plateau de L’Equipe du Soir, Pierre Ferracci, l’actuel président du Paris FC, a exprimé à juste titre ses vœux. Tout cela, avec l’hypothèse de partager un jour le Parc des Princes avec le Paris Saint-Germain.
Partager le Parc des Princes à l’exemple de San Siro
👥 »En période de disette, la question du partage pourrait se poser. »
Pierre Ferracci, président du Paris FC, évoque la possibilité de partager le Parc des Princes avec le Paris Saint-Germain.#EDS pic.twitter.com/Eltqj1MmnC
— L’ÉQUIPE du soir (@lequipedusoir) 12 novembre 2024
Devant les consultants présents sur le plateau, Pierre Ferracci s’est exprimé et a évoqué ses souhaits concernant le futur stade du Paris FC. Pour lui, le stade idéal compte 42 000 places. Mais ce n’est pas tout. » C’est vrai que le Parc des Princes n’est pas loin. Demander à Nasser al-Khelaïfi de partager le Parc ? Je ne suis pas sûr qu’il soit d’accord. Mais j’ai souvent évoqué le cas de Milan et de Rome où deux clubs farouchement opposés partagent le même stade. S’il n’y avait pas de possibilité de prolongations pour Charléty ou Jean Bouin, la question du volume se poserait », a déclaré le président du PFC.
Il ajoute. » La question du partage se posera un jour. J’espère que les deux clubs géreront intelligemment les problèmes de leur stade. Si on n’a pas eu de deuxième club à Paris depuis 50, 60 ans, c’est parce qu’il y a un problème d’infrastructures. », conclut-il. En clair, sa volonté est de continuer à Charléty le plus possible si des rénovations sont possibles. Dans le cas contraire, il serait possible d’envisager de voir un nouveau pensionnaire au Parc des Princes. A l’heure où le PSG cherche un stade plus grand, il n’est pas impossible que le PFC finisse par l’occuper seul.
