Narratif
Article réservé aux abonnés
Peu à peu, sortant l’État de sa position d’impartialité, Sébastien Lecornu au ministère des Outre-mer puis Gérald Darmanin à l’Intérieur sont aujourd’hui considérés comme les responsables du fiasco calédonien.
Cette fois, ils restèrent à la porte. Embarqués cette semaine dans le voyage éclair du président de la République en Nouvelle-Calédonie, Gérald Darmanin et Sébastien Lecornu étaient certainement sur toutes les photos. A l’image, le ministre de l’Intérieur et celui des Armées encadrent leur patron de leur expression sérieuse. Mais pas de son. Peu avant la rencontre entre le chef de l’Etat et les dirigeants indépendantistes, le conseiller outre-mer de l’Elysée vient leur dire qu’ils ne sont pas les bienvenus. « Les deux ont tiré une tête de six pieds de long », commente un expert en la matière qui a été informé de la scène. Rejoint par Libérer, le président indépendantiste du Congrès calédonien confirme en termes clairs. « On ne voulait pas qu’ils soient tous les deux présents : Lecornu est responsable de la situation et l’autre, c’est sa méthode stupide qui nous a conduit au mur, fulmine Roch Wamytan. Nous ne pouvons plus discuter avec eux.
Depuis quatre ans, ils ont successivement occupé les commandes pour mener à bien ce processus d’autodétermination de l’archipel, négocié à