L’entrée dans les Pyrénées marque souvent le début d’une deuxième phase de course pour les coureurs du Tour de France. L’étape entre Pau (Pyrénées-Atlantiques) et Saint-Lary-Soulan (Hautes-Pyrénées), samedi 13 juillet, bien que courte – 152 kilomètres – présente un véritable feu d’artifice sur son dernier tronçon.
Un long chemin de croix attend le peloton avant de rejoindre le Pla d’Adet (10,6 km à 7,9%), station de sports d’hiver des Hautes-Pyrénées, au-dessus de Saint-Lary-Soulan, qui accueille pour la treizième fois le Tour de France. En 2021, Tadej Pogacar avait remporté une très belle étape devant ses deux principaux rivaux au classement général, Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma) et Richard Carapaz (Ineos-Grenadiers).
Outre le Pla d’Adet, le peloton gravira un autre col hors catégorie, le col du Tourmalet (19 km à 7,4 %). Le sommet, le plus souvent franchi par la Grande Boucle dans tous les massifs, fait partie intégrante de la « légende du Tour ». Après avoir descendu ses pentes, les coureurs seront confrontés à une autre ascension, la Hourquette d’Ancizan (8,2 km à 5,1 %), empruntée depuis 2011. La série des trois monstres du massif des Pyrénées promet une belle bagarre dans la lutte pour le classement général.
