Le parcours de la flamme paralympique sera très court mais « d’une intensité maximale », promet Tony Estanguet.
JEUX PARALYMPIQUES – Attendez-vous « quatre jours d’intensité maximale », « Je suis très fière de moi et je suis fière de moi. Je suis très fière de moi et je suis très …
Le relais parcourra une distance bien moindre que la flamme olympique et son périple de deux mois entre Olympie et Paris en passant par les Antilles et la Réunion. Mais si la torche paralympique ne sera portée que quatre jours, Tony Estanguet assure que le relais sera « intense, multiple et engagé ».
La première étape aura lieu le 25 août avec l’allumage de la flamme à Stoke Mandeville, en Angleterre, le « berceau historique du sport paralympique »comme le rappellent les organisateurs. En effet, c’est dans l’hôpital de cette ville située au nord de Londres que le neurologue allemand Ludwig Guttman a créé, en 1948, une compétition de parasport en parallèle des Jeux olympiques de Londres. Un événement qui avait pour but d’accélérer la guérison des vétérans de la Seconde Guerre mondiale qui souffraient de lésions de la moelle épinière. Sans le savoir, il posait ainsi les premières bases de ce qui allait devenir les Jeux paralympiques.
Le relais des scouts
Retour en 2024. Le 25 août, la flamme traversera le tunnel sous la Manche grâce à 24 athlètes anglais qui transmettront la flamme, à mi-chemin, à 24 Français. Une fois en France, elle sera divisée en 12 afin de traverser une cinquantaine de villes de toutes les régions. Le nombre 12 n’a pas été choisi au hasard, puisqu’il représente le nombre de jours entre l’allumage de la vasque et le dernier jour de compétition.
Un millier de personnes appelées « Scouts » seront ensuite chargées de porter les torches, dont 800 courront 200 mètres. Les 200 autres prendront part à des relais collectifs de 24 participants chacun, précise le comité d’organisation.
Pour le parcours de la flamme, le Cojop a choisi de « mettre en lumière les nombreux territoires qui s’engagent au quotidien pour la pratique sportive et l’inclusion »C’est le cas à Blois, où s’est longuement entraînée la championne paralympique d’athlétisme Marie-Amélie Le Fur, aujourd’hui présidente du Comité paralympique et sportif français, et où la flamme s’arrêtera le 26 août.
Blois, Lyon, Paris
Seront également traversées les villes de Lorient (25 août), patrie du skipper paralympique Damien Seguin, Châlons-en-Champagne (26 août), qui dispose d’un gymnase unique en France facilitant l’accès au sport aux personnes en situation de handicap intellectuel, et Vichy (26 août), qui a accueilli les Virtus Global Games 2023 pour les athlètes en situation de handicap mental.
Rouen (25 août), Chartres (26 août) et Troyes (26 août), qui disposent d’infrastructures pour la pratique de sports tels que le hockey sur luge, le paratennis, le paratriathlon ou encore l’escalade handisport, seront également sur le parcours. Sans oublier les villes hôtes des Jeux, dont Lyon (26 août), Saint-Quentin-en-Yvelines (27 août), Chambly (26 août), Deauville (26 août), Antibes (25 août) et Montpellier (25 août). Enfin, la torche paralympique rendra hommage à l’Histoire de France en passant par La-Roche-sur-Yon (25 août), Arras (26 août), Limoges (26 août) et Strasbourg (25 août).
Après avoir parcouru toute la France, les 12 flammes fusionneront finalement pour se retrouver dans le centre de Paris le 28 août après avoir défilé dans les lieux emblématiques de la capitale : Invalides, Manufacture des Gobelins, axe Nation-République-Bastille-Hôtel de Ville, etc. Le soir même, la flamme allumera la vasque traditionnelle lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques, qui se déroulera entre les Champs-Élysées et la place de la Concorde. La compétition sera alors déclarée ouverte.
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