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le para-athlète Arnaud Assoumani renonce à être porte-drapeau et dénonce le processus de sélection

Sur son compte Instagram, le spécialiste du saut en longueur a dénoncé, mercredi, un procédé « injuste, injuste et indéfendable ».

France Télévisions – Éditorial Sport

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Le para-athlète Arnaud Assoumani lors des championnats du monde d'athlétisme, à Paris, en 2023. (JULIEN DE ROSA / AFP)

Il a fait part de son mécontentement. Dans un post Instagram publié mercredi 12 juin, le sauteur en longueur Arnaud Assoumani, champion paralympique de Pékin en 2008, a annoncé qu’il n’était pas candidat pour devenir porte-drapeau aux Jeux paralympiques de Paris 2024. Un choix motivé par un processus de sélection qu’il juge « injuste, injuste et indéfendable ».

Dans son message, le natif d’Orsay pointe notamment «un vague processus décisionnel fédéral». Pour être qualifiés comme porte-drapeau, les athlètes doivent répondre à quatre critères : être olympien ou paralympique, n’avoir jamais été porte-drapeau, ne pas tous venir de la même fédération et incarner et promouvoir les valeurs olympiques et paralympiques. Mais alors, « Quels autres critères les comités directeurs utilisent-ils pour choisir leurs candidats ?» demande le quintuple médaillé aux Jeux Paralympiques.

Pour le spécialiste du saut en longueur et du triple saut, la procédure est également injuste car chaque fédération peut présenter au maximum deux athlètes, une femme et un homme. Mais côté sports paralympiques, certains athlètes appartiennent à la Fédération française handisport qui représente 11 sports présents à Paris, ou à la Fédération des sports adaptés qui regroupe trois sports. Pour une représentativité optimale, le Français estime que ces fédérations devraient pouvoir présenter respectivement 22 et 6 candidats.

Arnaud Assoumani a donc conclu que c’était impossible pour lui, « en tenant compte des valeurs d’équité promues par les mouvements paralympique et olympique » de « défendre auprès des athlètes et du grand public que ce processus de désignation est juste et équitable ». Un point de vue partagé commenté par la paranageuse Elodie Lorandi, septuple médaillée olympique.

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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