Le PAM sous le feu des critiques après la suspension de Salaheddine Aboulghali
LE Fête de l’authenticité et de la modernitéLa deuxième force politique du Maroc est plongée dans une crise interne sans précédent. Le 10 septembre 2024, le bureau politique du parti a pris la décision de suspendre Salaheddine Aboulghalimembre de la direction tripartite, suite à des plaintes contre lui. Cette décision a immédiatement déclenché une tempête au sein du parti, avec accusations carrefours et révélations embarrassantes qui menacent d’affaiblir la Cohésion PAM à un moment crucial de la vie politique marocaine.
La décision du bureau politique : entre régulation et controverse
Face à ces accusations, le bureau politique décidé, à l’unanimité de ses membres, de « geler l’adhésion – d’Aboulghali – au bureau politique et à la direction collégiale du parti et de transmettre le dossier au commission d’éthique » Cette décision, présentée comme une mesure de précaution et le respect des procédures internes, a cependant été perçu par M. Aboulghali comme un coup d’État orchestré contre lui.
Un membre du bureau politique qui a requis l’anonymat a fourni des précisions sur les raisons de cette décision. Selon cette source, le parti a reçu plaintes pénales de plusieurs personnes. « A ce jour, 4 plaintes ont été déposées, dont une déposée par un organe de presse« , indique notre source. Face à cette situation, le parti « n’étant pas un tribunal, applique le règlement intérieur prévu à cet effet ». Le responsable insiste sous couvert d’anonymat sur le fait qu' »il ne s’agit en aucun cas d’une décision arbitraire, mais d’une décision du bureau politique votée à l’unanimité en présence de M. Aboulghali ». « Le bureau politique n’a fait que respecter le règlement du parti, suite à Article 106 du règlement intérieur du parti Et Article 30 de la charte éthique « Le PAM a clairement précisé que les cas de suspension prévus dans ladite charte n’étaient pas exhaustifs. D’ailleurs, c’est au comité d’éthique de trancher », explique ce membre du bureau politique. Il souligne également l’importance de l’image du parti dans cette décision : « Les plaintes déposées, qui sont de nature pénale, portent atteinte à l’image du parti et à sa crédibilité, personne au sein du PAM ne fait exception et tout le monde est soumis à la même procédure. »
Défense d’Aboulghali : accusations de despotisme et de manipulation
Là réaction de Salaheddine Aboulghali n’a pas attendu. Dans un long communiqué, il a dénoncé ce qu’il a appelé le « comportement arbitraire et despotique » de Fatima Zahra El Mansouricoordonnateur national de la gestion collégiale de la Secrétariat général du partiM. Aboulghali affirme avoir été convoqué une heure avant la réunion du bureau politique et confronté à accusations M. Aboulghali a également écrit que le bureau politique n’a pas sa place dans l’intervention de Mme Fatima Zahra El Mansouri, qui a été choquée et abasourdie par le comportement arbitraire et despotique de Mme Fatima Zahra El Mansouri. affaires privéesIl souligne que le conflit en question est « un problème personnel entre deux personnes » qui ont « la maturité et la capacité de résoudre le problème », à défaut de quoi, « c’est la justice qui doit décider et non la partie ».
Dans les coulisses d’une crise : enjeux politiques et luttes de pouvoir
M. Aboulghali affirme que plus récemment, la principale préoccupation de Mme El Mansouri est devenue « des réunions annoncées et inopinées, avec des noms précis qu’elle a elle-même déterminés, pour préparer la remaniement ministériel Il lui reproche un manque de transparence concernant les « contacts, communications, conversations et critères de sélection et la liste de noms » qu’elle entend présenter à la Chef du gouvernement.
Cette crise intervient à un moment crucial pour le PAM et pour la scène politique marocaine dans son ensemble. Le parti, deuxième force politique du pays, joue un rôle important dans la coalition gouvernementale. LE tensions internes Les informations révélées par cette affaire pourraient avoir des répercussions sur la stabilité du gouvernement et sur la préparation des prochaines élections.
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