Le Pakistan a accusé l’Inde le samedi 10 mai de trois de ses bases aériennes le samedi 10 mai, dont une près d’Islamabad, tandis que la pire confrontation entre les deux puissances nucléaires depuis des décennies a déjà tué une cinquantaine de civils des deux camps. Peu de temps avant Dawn, alors que deux explosions venaient de remonter à Islamabad et à sa ville jumelle Rawalpindi, siège de l’armée et du renseignement, le porte-parole de l’armée pakistanaise est apparu à la télévision d’État. « L’Inde a attaqué avec des missiles (…) Les bases de Nour Khan, Mourid et Chorkot étaient ciblées »Il a dit. « Maintenant, attendez notre réponse »Il a conclu en anglais.
Si Islamabad prétend ne pas encore avoir dirigé le « Riposte » Qu’il ait promis pour les grèves indiennes mercredi, pour la deuxième soirée consécutive, New Delhi a affirmé avoir été la cible d’une vague d’attaques de drones pakistanais au Cachemire et Penjab, au nord-ouest de son territoire. Le chef de l’exécutif en cachemire, Omar Abdullah, a rapporté « Détonations intermittentes » à Jammu. « Plus d’électricité maintenant. Nous entendons des sirènes dans la ville »Il a écrit sur X.
Aéroports fermés
Mercredi, l’Inde a mené des frappes sur le sol pakistanais, en représailles pour une attaque commise le 22 avril en cachemire indien. L’attaque qui a tué 26 civils n’a pas été revendiquée, mais l’Inde accuse le Pakistan malgré ses refus. Depuis lors, des frappes de missiles, des tirs d’artillerie et des attaques de drones se suivent tandis que les deux voisins, rivaux depuis leur douloureux partition en 1947, ignorent les appels à l’escalade de l’étranger. L’Inde a fermé 24 aéroports et les médias locaux affirment que le trafic aérien sera suspendu jusqu’à la semaine prochaine.
Déjà jeudi soir, l’Inde avait signalé « Attaques multiples » sur son territoire et son incendie d’artillerie qui a continué toute la nuit le long du « Ligne de contrôle »La frontière de facto qui partage du cachemire. Devant la presse, un porte-parole de l’armée Vyomika Singh, a décrit « Incursions (…) avec environ 300 à 400 drones »Selon elle toutes rejetées. L’officier a toujours mentionné « Pertes et blessés » Dans les deux camps, sans plus de précision. L’armée pakistanaise a déclaré qu’elle avait abattu 77 drones indiens depuis le début des hostilités. Les affirmations des deux camps sont impossibles pour vérifier une source indépendante, en particulier parce que de nombreuses zones sont inaccessibles.
Vendredi, les deux capitales n’ont donné aucun signe d’apaisement et ont continué à affiner la responsabilité des combats et les pertes civiles qu’ils causent. Le Crisis Group International Reflection Center (ICG) était inquiet pour « La rhétorique belliqueuse, l’agitation domestique et la logique boutisée de la surprenage » des deux voisins.
« Nos vies ne valent rien »
Si des deux côtés de la frontière, les dirigeants et les bureaux élevés multiplient les menaces, les habitants, ont enterré leurs morts et essayer de reprendre le cours de leur vie sous la menace des bombardements. « Ce matin, je suis venu sur le marché pour trouver un peu de travail mais tout est fermé »Déplore AFP Mohammed Lateef Bhat, un résident d’Uri, en cachemire indien. « Je vais être vide -iré. » « Nos vies ne valent rien, à tout moment, des familles entières peuvent disparaître »s’inquiète pour Nassir Ahmed Khan, 50 ans, de son village près de la ligne de contrôle. « Nos enfants ne peuvent pas dormir et nous ne pouvons pas partager un repas tranquillement. » Des dizaines de millions d’enfants sont privés d’école des deux côtés de la frontière.
Vendredi, le chef de la diplomatie saoudienne, Adel al-Jubeir a atterri sur la base de Nour Khan. Après que son rival iranien qui s’est rendu à Islamabad puis à Delhi ces derniers jours, Ryad essaie de pousser les deux voisins à la « désescalade » et de chercher à « Travailler pour résoudre tous les sujets de litige par le dialogue et les manières diplomatiques »Selon un communiqué de presse de la diplomatie saoudienne publiée par l’Agence officielle de presse saoudienne (SPA).
La confrontation entre les deux pays fait également rage sur le front de l’information. L’Inde a commandé plus de 8 000 comptes jeudi à X, y compris ceux des médias internationaux. Le réseau social a déclaré avoir conformément à celui-ci, dénonçant un « censure ». New Delhi avait déjà exigé l’interdiction en Inde de plusieurs récits de médias politiques, célébrités ou pakistanais.