Le numéro 2 mondial des voitures électriques devient officiellement numéro 1 en Chine

Quasiment inconnue en Europe il y a quelques années, la firme chinoise BYD y est désormais bien implantée, alors qu’elle fait actuellement son show au Mondial de l’Automobile de Paris.

Un nouveau tournant historique

Le constructeur, qui a commencé à produire des voitures en 2003, connaît déjà un succès en Chine et dans le reste du monde. À tel point qu’il est actuellement le deuxième vendeur de véhicules électriques, juste derrière Tesla. Elle a même réussi à dépasser très brièvement la marque d’Elon Musk fin 2023. De quoi prouver que les constructeurs européens doivent vraiment se méfier des marques venues de l’Empire du Milieu, comme l’avaient prédit les spécialistes.

Mais ce n’est pas fini pour BYD qui continue de se développer. L’entreprise basée à Shenzhen a récemment vu sa neuf millionième voiture électrifiée sortir de son usine, à savoir un Yangwang U9. Une supercar 100% électrique, que nous avons pu découvrir un peu plus tôt cette année. Et voilà que la marque vient de franchir une nouvelle étape en devenant officiellement le plus grand groupe automobile chinois. C’est ce que vient d’annoncer le site spécialisé Actualités automobiles Chine.

Depuis le début de l’année, la société qui vient de dévoiler son Sea Lion 7 à Paris a vendu pas moins de 2 747 875 voitures électriques et hybrides (ce que nous appelons NEV, pour Véhicules à énergies nouvellesen Chine). Ce qui correspond à une hausse très impressionnante de 32,13% en un an. Sur le seul mois de septembre, BYD a atteint 419 426 immatriculations dans l’Empire du Milieu, soit une hausse de 45,32% par rapport à 2023. Des chiffres particulièrement encourageants pour la firme, dont nous avons pu découvrir les technologies. indiquer.

Mais si elle a pu accéder à la première marche du podium, c’est aussi grâce au déclin de sa plus grande rivale. Il s’agit du groupe SAIC Motor, qui possède notamment la marque MG, connue ici avec sa MG4 notamment. En effet, l’entreprise n’est pas au meilleur de sa forme en 2024, puisque ses ventes de janvier à septembre ont chuté de 21,5% par rapport à la même période en 2023. Au total, 2 649 333 voitures ont été vendues.

BYD au sommet

Certes, l’écart est assez faible en faveur de BYD, mais la baisse des immatriculations de SAIC Motor reste tout de même très inquiétante pour son avenir. En septembre, l’entreprise n’a vendu que 313 260 voitures, une baisse de 35,03% par rapport à l’année précédente. Mais quelles sont les raisons qui expliquent ce déclin pour l’ancien leader de l’industrie automobile chinoise ? En fait, il y en a plusieurs. Citons tout d’abord la baisse des ventes de véhicules issus de la joint-venture formée avec General Motors.

Mais pas seulement, car le site chinois nous explique aussi que les préoccupations du groupe concernent aussi ses propres marques. De fait, seules ses joint-ventures avec Volkswagen et Wuling, qui commercialise notamment la petite Hongguang Mini EV, sont relativement stables. Mais la situation n’est pas idéale non plus pour le groupe, qui doit faire face à une concurrence croissante. En même temps, BYD cartonne toujours, même si Tesla conserve toujours son avantage dans le domaine des voitures électriques.

Au cours du 3ème trimestre, BYD a livré 1 134 892 voitures, dont 443 426 voitures 100 % électriques. A titre de comparaison, la société d’Elon Musk atteint 462 890 livraisons sur la même période, même si elle n’en a effectivement produit pas moins de 469.796. Un écart qui se réduit de plus en plus entre les deux constructeurs, même si BYD est désormais soumis à des droits de douane plus élevés en Europe et que ses voitures n’ont plus droit au bonus écologique en France. De quoi espérer une fin d’année 2024 passionnante à suivre.

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