Le nucléaire, largement absent du programme économique et écologique du « Nouveau Front populaire »
La question atomique reste une pomme de discorde pour l’alliance de la gauche, a reconnu le coordinateur de la France Insoumise Manuel Bompard après la présentation du programme commun.
Attention, ne violez pas la loi du silence, risque de radiation. Si la « contrat législatif » Dévoilée vendredi par le « Nouveau Front populaire » fixe le cap de la transition énergétique, la question nucléaire est passée sous silence. Divisés sur la question, les partis de gauche ont consensuellement occulté le sujet de l’atome pour éviter toute fission. Un éléphant dans la pièce, d’autant plus remarquable qu’Emmanuel Macron s’est prononcé en faveur de la construction de « huit nouveaux réacteurs nucléaires » EPR2, lors de sa conférence de presse mercredi. A gauche, seulement un énigmatique « loi climat énergie » responsable de « poser les bases d’une planification écologique » est promise, tout comme la fusion entre l’Agence de sûreté nucléaire (ASN) et l’Institut de recherche en sûreté nucléaire (IRSN).
Pourtant, les ambitions vertes du « Nouveau Front populaire » sont grandes : atteindre la neutralité carbone en 2050. Le syndicat envisage ainsi de « faire de la France le leader européen de l’énergie…