Le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) révolutionnaire a organisé sa fête girondine à la salle Victor-Hugo de Cenon. Une demi-journée ponctuée de débats allant de l’intelligence artificielle à la guerre au Moyen-Orient, des catastrophes écologiques à l’extrême droite, en passant par la Françafrique au Sahel. L’analyse et le raisonnement restent les mêmes : le capitalisme et l’impérialisme, son corollaire extrême, sont les causes de la détresse sociale et environnementale. « Le cœur du combat, c’est la loi du profit », résume Selma Labib, tête de liste révolutionnaire NPA aux dernières élections européennes.
« Un jeu de dupe »
La leader nationale du mouvement, dans son discours, a balayé les zones de conflits du monde, renvoyant coup sur coup les « inclinaisons impérialistes », qu’elles viennent de la Russie et de son invasion en Ukraine, ou des États-Unis et de l’OTAN dans « un un jeu de dupes aux dépens des personnes et des travailleurs. » Rappelant les 40 000 morts à Gaza au cours de l’année écoulée ou encore l’occupation progressive de la Cisjordanie, elle a aussi fustigé l’escalade au Moyen-Orient « rendue possible par le soutien des grandes puissances ». »