Le nouveau prix des services routiers entrera en vigueur le 1er décembre
Les automobilistes concernés ne pourront pas échapper à une hausse des tarifs, sauf ceux qui ont souscrit une assurance bien spécifique, mais ils sont peu nombreux.
La plupart des automobilistes craignent d’avoir certains frais supplémentaires qui viendront alourdir leur budget. Entre le coût du carburant, l’entretien régulier, l’assurance et les éventuelles réparations, chaque dépense imprévue peut vite devenir un casse-tête financier. D’autant que la voiture est indispensable pour de nombreuses personnes au quotidien, pour se rendre au travail ou se déplacer. Ces dernières années, les automobilistes ont été confrontés à l’inflation des prix des carburants, mais cette fois-ci, c’est une autre dépense qui va impacter leur portefeuille.
Chaque année, ces prix sont réévalués, et en dix ans cela représente un peu plus de 20 % d’augmentation. Il s’agit notamment des services de dépannage et de remorquage sur autoroutes et voies rapides. Concrètement, à partir du 1er décembre 2024, les prix augmenteront de +2,87%. Pour une réparation sur place ou nécessitant un remorquage, il faudra alors débourser 148,67 euros, au lieu de 144,52 euros auparavant.
Ce nouveau tarif s’applique aux véhicules de poids inférieur ou égal à 1,8 tonnes (pour le dépannage avec remorquage) et aux véhicules de moins de 3,5 tonnes pour l’assistance sur site. Pour un poids supérieur, le montant du dépannage avec remorquage sera désormais de 183,83 euros. Globalement, cela concerne bon nombre d’automobilistes, car hormis ceux qui ont souscrit une assurance « tous risques », les autres contrats ne couvrent pas toujours les opérations de réparation, de remorquage ou d’évacuation.
De plus, il faut savoir que « ces tarifs sont majorés de 50% si l’appel d’urgence (pour le dépannage, ndlr) a été effectué entre 18 heures et 8 heures ou les samedis, dimanches et jours fériés », peut-on lire sur le site de la Fonction publique. Cette nouvelle tarification a également été fixée et réglementée par un arrêté ministériel, publié le 1er novembre dans Journal officiel.