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Le nouveau Premier ministre, Michel Barnier, veut « ouvrir le débat » pour une « amélioration » de la réforme des retraites


Le successeur de Gabriel Attal s’est également dit ouvert à la participation de « personnes de gauche » dans son futur gouvernement.

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Le nouveau Premier ministre, Michel Barnier, répond aux questions de TF1, à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), le 6 septembre 2024. (LUDOVIC MARIN/POOL/AFP)

Il assure que le travail sera remis sur la table. Michel Barnier veut « ouvrir le débat » pour un « amélioration » de la controversée réforme des retraites adoptée en 2023, sans toutefois « tout remettre en question »a déclaré le nouveau Premier ministre au journal de 20 heures de TF1, vendredi 6 septembre.

« J’ouvrirai le débat sur l’amélioration de cette loi pour les plus vulnérables et je le ferai avec les partenaires sociaux »a déclaré la figure historique du parti Les Républicains, convoquée la veille à Matignon par Emmanuel Macron. « Ne me demandez pas de dire où nous allons aboutir. Je veux commencer à améliorer ce dossier, mais dans le cadre budgétaire. »a déclaré le successeur de Gabriel Attal.

Partisan du relèvement de l’âge légal à 65 ans lors de la primaire LR de 2021, Michel Barnier a refusé de dire s’il reviendrait sur le passage de 62 à 64 ans lors de la réforme de 2023. « On ne va pas tout remettre en question »a insisté le Premier ministre, qui a rappelé que « Cette loi a été votée dans des conditions très difficiles ». « Je pense que nous travaillons mieux avec le Parlement(Et) que nous devons respecter et prendre en compte les partenaires sociaux, les syndicats »il a ajouté.

Le Nouveau Front populaire (NFP) et le RN veulent abaisser l’âge légal à 62 ans. Des voix socialistes et centristes appellent au contraire à rediscuter des paramètres. Les macronistes et la droite appellent au maintien de la réforme au nom de la « sérieux » budgétaire.

Sur TF1, Michel Barnier a également rappelé les quelques priorités qu’il avait déjà évoquées lors de la passation de pouvoir avec Gabriel Attal, à savoir l’immigration, le travail, la dette et les services publics. Il a également mis en avant son « capacité à rassembler les gens »et a déclaré qu’il était ouvert à la présence au gouvernement de personnes « de bonne volonté » de la droite comme du camp présidentiel ou de la gauche. Le Premier ministre a finalement nié être en position de « cohabitation difficile » comme il l’a vécu en tant que ministre sous François Mitterrand, assurant que « Le gouvernement gouvernera, et je le ferai en bonne intelligence avec le président de la République ».

francetvinfo

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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