Les enseignants du collège Stéphane-Mallarmé situé dans le 13e arrondissement de Marseille ont exercé leur droit de retrait après que plus de 80 impacts de plomb ont été constatés sur la façade de l’établissement.
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Elle dénonce « faits inacceptables ». Deux jours après la découverte de 82 impacts de plomb sur la façade du collège Stéphane Mallarmé à Marseille, la ministre de l’Education nationale, Anne Genetet, a annoncé dans un communiqué, jeudi 26 septembre, qu’elle rencontrerait le directeur de l’établissement, des représentants des enseignants et des parents d’élèves. Les cours, interrompus depuis mardi, reprendront jeudi après-midi à 13h30
Anne Genetet indique également qu’elle annule « un déplacement conjoint avec le Ministre délégué à la Réussite éducative et à l’Enseignement professionnel Alexandre Portier en Seine-et-Marne« .
Selon les premiers éléments de l’enquête, de source policière à franceinfo, les premiers impacts de plomb ont été découverts fin août et selon le proviseur du collège n’ont cessé d’augmenter sur la façade de l’établissement. 82 impacts ont été enregistrés. Le proviseur du collège a indiqué aux policiers que les trafiquants de drogue ont pour habitude de s’installer devant le collège en s’asseyant sur des chaises et des fauteuils pour y tenir un point de deal.
Les enseignants ont exercé leur droit de retrait dès la découverte des impacts mardi. La police, aidée par les agents de la voirie de Marseille, a démantelé le campement installé à côté du collège.