le nouveau maire de Saint-Brevin « n’a aucune raison de céder » sur le projet Cada

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C’est le projet de déplacement du centre d’accueil pour demandeurs d’asile qui a provoqué une vague de protestations et de menaces de la part de plusieurs mouvements d’extrême droite à Saint-Brevin-les-Pins. L’ancien maire a démissionné fin mars après avoir vu son domicile touché par un incendie criminel.
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Elue vendredi nouvelle maire de Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique), après la démission de Yannick Morez visé par des menaces, Dorothée Pacaud a assuré lundi 12 juin sur France Inter qu’il « il n’y a aucune raison de céder » sur le projet de déménagement du centre d’accueil des demandeurs d’asile (Cada). Ce projet, « soutenu par l’Etat »avait provoqué de vives réactions de mouvements d’extrême droite : l’ancien maire avait reçu des menaces, son domicile avait été la cible d’un incendie criminel le 22 mars, l’obligeant à démissionner.
Dorothée Pacaud rappelle que le Cada de sa commune « existe depuis 2016 »et que depuis »l’accueil se passe extrêmement bien, il n’y a eu aucun incident ». Elle se dit « déterminé » poursuivre ce projet de déplacement, « parce que le droit d’asile correspond à un droit constitutionnel et nous voulons le défendre », justifie le nouvel édile. Elle tient à tenir de nombreuses réunions autour de ce projet, mais « un petit groupe d’opposants ne veut plus discuter et veut que le projet soit retiré ou rien ».
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Les tensions restent donc vives au sein de Saint-Brevin-les-Pins. Vendredi 9 juin, l’élection de Dorothée Pacaud lors du Conseil municipal a été perturbée par des militants d’extrême droite. Le professeur de 45 ans « attendu » à l’arrivée de ces militants : « Ceux qui sont venus déranger dehors [de la salle, en criant « Hier Annecy, demain Saint-Brevin »] ne sont pas des habitants de la ville, ce sont des militants de l’ultra-droite qui viennent de Tours et d’Angers », souligne le maire. Elle regrette que le groupe local qui s’oppose au projet ait « affilié à des partis et groupes d’extrême droite » quand ils ont « puisqu’ils n’obtiendraient pas l’arrêt de travail ».
« A partir de là, le dialogue n’est plus possible. »
Dorothée Pacaudsur France Inter
Malgré ces tensions, Dorothée Pacaud affirme qu’elle ne regrette pas son choix de porter l’écharpe tricolore, elle soutient qu’il n’y a pas « jamais eu de réticence ou d’inquiétude de la part de [son] mari et [ses] enfants ». Comme son prédécesseur, il « a reçu beaucoup de lettres de soutien depuis plusieurs jours »de la « lettres offensantes, mais pas de menaces ».
Dorothée Pacaud ajoute également avoir été contactée le soir de son élection par le préfet : « Je n’ai pas de protection policière rapprochée, mais la gendarmerie est présente et je sais qu’il y a une vigilance autour de chez moi »assure le maire qui espère un apaisement des tensions.
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