Publié
Durée de la vidéo : 2 minutes
Vendredi 21 juin, le Nouveau Front populaire a dévoilé ses mesures pour financer son programme. La gauche entend, entre autres, instaurer un impôt sur la fortune (ISF) et exploiter les superprofits.
A neuf jours du premier tour des élections législatives anticipées, le Nouveau Front populaire a dévoilé le chiffrage et le financement de son programme lors d’une conférence de presse organisée vendredi 21 juin. Celui-ci prévoit d’abord des mesures immédiates : la revalorisation du salaire minimum à 1 600 euros. nette, la hausse de 10 % des APL, l’abrogation de la réforme des retraites et de l’assurance chômage, ou encore la gratuité totale de l’école.
Le coût de ces projets est estimé à 25 milliards d’euros de dépenses publiques d’ici fin 2024. Des fonds que la gauche espère amortir à travers plusieurs mesures. « Un ISF avec un volet climat » permettrait de récolter « 15 milliards d’euros », ainsi qu’une « taxation des superprofits », et qui rapporterait la même somme. D’ici 2025, l’alliance de gauche annonce davantage de mesures, comme le recrutement d’enseignants pour réduire le nombre d’élèves par classe et l’intensification de la rénovation thermique.